Ce mardi 19 avril nous étions au concert de Macklemore, le premier des deux Zénith consécutifs du rappeur américain. Cette première date, remplie ultra rapidement, s’annonce fort énergique.
Charlieonnafriday
C’est le rappeur/chanteur charlieonnafriday qui passe en premier. Le jeune américain de 20 ans nous présente un extrait de ses compositions. Les morceaux, plus ou moins vocalement arrangés ne sont pas désagréables. Cependant force est de constater qu’il s’agit de la typologie de musique du moment et qu’il est un peu dur de vraiment sortir du lot.
Tones And I
Nous poursuivons avec l’australienne Toni Watson connu sous le nom Tones and I. La chanteuse à la voix particulièrement impressionnante nous propose un joli panel de sa discographie. Nous avons le droit tout de même à une dizaine de chansons, dont le titre The Kids Are Coming ou encore Fly Away. Le tout soutenu par sa troupe de chanteurs venue avec elle.
La chanteuse affublée d’une casquette l’enlève sur le deuxième morceau pour un headbang digne des plus grands solistes de power metal. Et après une superbe reprise de Diamonds de Rihanna, c’est évidemment Dance Monkey qui ambiance le plus la foule présente ce soir.
Macklemore
Nous n’en avons pas encore terminé avec Tones and I. Car dès l’ouverture du set de Macklemore, l’australienne remonte sur la scène du Zénith pour interpréter CHANT avec lui.
C’est déjà l’heure des tubes, le rappeur entame Thrift Shop dès le deuxième morceau.
L’américain introduit No Bad Days en nous disant combien il est content d’être à Paris et s’amuse qu’il aimerait un croissant. Downtown voit ensuite Eric Nally venir faire ses propres parties.
Macklemore s’adresse régulièrement au public du Zénith présent ce soir. Le petit speech sur le fait d’être content de reprendre les concerts après la pandémie est habituel ces temps-ci, mais plaisant malgré tout. « Aucun tiktok, twitter ou autre ne pourra remplacer l’énergie de la musique live » nous assène-t-il avec justesse. Same Love voit un message de tolérance être diffusé sur les écrans, en appui des paroles du morceau.
Le rappeur est un artiste complet, la prestation scénique est vraiment aboutie. Outre la troupe de musiciens et chanteurs, il y a des danseurs qui viennent régulièrement partager quelques pas chorégraphiés avec Macklemore.
Parlons également un peu des nombreuses tenues colorées du rappeur, qui se change très régulièrement. Sur 1984 il arbore par exemple une veste à paillettes, des lunettes de soleil oranges et un bandana bleu ciel autour de la tête. L’intro vidéo, ironiquement voulu mégalo, de And We Danced lui laisse le temps d’enfiler une perruque et une cape royale bleue à paillettes.
Une fois Glorious terminé c’est l’heure du rappel. Et quel rappel ! Après TAIL LIGHTS, nous voyons Tones and I revenir pour chanter sur Good Old Days.
Aucune surprise enfin sur le dernier titre. Can’t Hold Us fini de faire danser la foule entière, de la fosse aux gradins.
Macklemore fait le show et c’est indéniable, le Zénith de Paris était endiablé le temps d’une soirée. Une énergie incroyable, une prestation au millimètre pour un artiste qui se donne pour son public.
Setlist :
- CHANT (avec Tones and I)
- Thrift Shop
- No Bad Days
- Downtown (avec Eric Nally)
- Same Love
- These Days
- Heroes / Wing$ /I NEED
- Otherside
- 1984
- And We Danced
- Glorious
Rappel - TAIL LIGHTS
- Good Old Days
- Cant’ Hold Us
Live report : Gaël ; Photos : Charles
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