30°C, nous sommes le 5 juillet, on remplit la voiture, la tente et la glacière, et pourtant on ne va pas partir très loin, c’est vers Arras que nous nous dirigeons. Aujourd’hui c’est le premier jour du Main Square Festival.
Après quelques galères sur la route et un passage express au camping, on arrive enfin sur le festival, avec un peu de retard.
Sur la grande scène, quelques notes de contrebasse résonnent, du saxophone, de la guitare Manouche… On croirait presque être revenu dans les années 30, ou Joséphine Baker et Mistinguett étaient encore les reines de la nuit. C’est Caravan Palace qui débute son set, et ils balancent un electro-swing complètement survitaminé. Les musiciens ont beaucoup tournés, en France mais aussi aux États unis, alors que leur dernier album a déja 4 ans. Le show est ultra calibré. On sent qu’ils ont l’habitude de la scène, ça danse, ça swing, ça s’amuse sur scène et surtout, ils arrivent à transmettre un surplus d’énergie assez phénoménal au public. Lone Digger, Suzy, jolie coquine, leurs topsong s’enchainent, et franchement, ce n’est pas avec déplaisir qu’on les retrouve, la place de la citadelle n’est pas encore bondée, le concert paraît idéal en début de festival, très estival, ultra Chill. On se laisse définitivement emporter par starcat dans une version assez monstrueuse. Bravo.
Direction Miles Kane, et on ne va pas être déçu. Ce gars, c’est un peu l’un des patrons du rock anglais actuellement, celui qui sent la bière et qui fait hurler les AC30. Il a joué avec d’autres monstres, Alex Turner pour ne citer que lui, avec qui il forme les Last Shadow Pupetts. Arrivée sur scène, costume blanc, drapé de lumière, Bob vissé sur le crâne. Son dernier album sorti, l’an dernier chez Virgin s’appelle “coup de grâce” et était déja très bon. Je peux vous dire que le talent du monsieur se révèle carrément en live. Inhaller, To Little To plat, il commence son set chaud comme la braise, classe comme jamais, ça bouge dans le public, pas encore assez de monde pour lancer un Pit mais ça remue du chef. Le chanteur n’en fait jamais trop, excitant tout en restant ultra élégant. Il clôturera son set par l’éponyme coup de grace, suivi de comme Closer. On ressort du concert un sourire énorme sur la gueule, avec une seule envie, le revoir très vite.
On restera sur la greenrom parce que ça commence déjà à se remplir, et à devenir quasi suffocant niveau place. On se demande presque pourquoi avoir choisi la plus petite des deux scènes parce que juste, après c’est Angèle qui va monter sur scène et elle a l’air très, très, trèèèèès attendue. Bordel on comprend la machine que c’est devenu, la thune, la loi de Murphy, balance ton quoi… Ça danse dans le public, l’impression que tout le monde chante d’une même voix, comme si les chansons tournaient depuis des années. Angèle, survêt rouge balance un set ultra calibré accompagné de ses trois danseuses, une voix purement cristalline. On aurait pu facilement se laisser emporter mais ce ne sera malheureusement pas forcément le concert le plus marquant, trop étouffant, trop de monde, et pourtant on gardera l’impression d’un publique complètement conquis.
Un autre énorme concert se prépare sur la grande scène cette fois, après avoir fait le tour du monde, invitée à Coachella, c’est Christine and the Queens, alias “Chris” qui va arriver. Un show ultra millimétré, feu d’artifice, danse ultra calibrée toujours autant de charmes dans ce « voging » qu’elle maitrise si bien. Elle enchaîne les titres de son nouvel album avec une facilité déconcertante, ce seront pourtant les hits du premier qui emballeront le plus le public, St-claude magnifique, Christine entraînant. Des moments intimes, Christine, de dos, chemise à terre, seule sur scène remuent les épaules, dans une danse chamanique, quasi hypnotique, très très beau moment. Le message est toujours ultra-cool, l’acceptation des autres, le fait de pouvoir être qui l’on veut, quand on veut, très “humanité” Friendly. Juste une question, pourquoi cet “accent” étrange sur scène, quasi agassant? Peut-être une timidité excessive très bien cachée? En tout cas, on gardera l’image d’un show très calibré, bien construit, on en ressort impressionés.
Cypress Hill, s’installe sur la greenroom et sans déconner, malgré qu’on les ai déjà vu il y a quelques années c’est toujours un putain de plaisir. Ils sont ultra-chauds et vont enchainer les hits, Insane in a brane, tequila Sunrise, ça fait un plaisir monstre et ça se ressent pour tout le monde. Il y aura juste une “envolée” techno au milieu du set assez incompréhensible, comme un cheveu sur la soupe qui va vite disparaitre. On voit que le hip-hop n’a pas d’âge et bordel, pas la peine de bouder son plaisir.
Jour 2
Aujourd’hui, la chaleur est toujours aussi étouffante et pourtant il a fait froid cette nuit sur le camping, très froid.
On arrive sur le site vers 17 h, pour voir Shame, c’est du punk ’est anglais, de Londres plus précisément et ça pue le houblon. Ce sont des petits potes de la Fat White familly et ça sonne aussi crade. Ils sont bourrés d’énergie, complètement fou, le duo mené par le chanteur et le bassiste balance un punk solide, steroidé, piqué aux amphets. En tout cas, ça bouge, on ne connaissait pas à la base, et on en ressort conquis. Le groupe mérite encore de maturer un peu, mais vu les bases, ils sont à un pet de devenir l’une des références de la scène punk anglaise actuelle.
Direction le green Room pour voir Matt Corby, il est Australien, il s’est fait connaitre en débutant sa carrière sur Australian idol (Ahah). Et ce serait un sacré désastre de se limiter à ça. Pour sur, ça à été l’un des meilleurs concerts du festival. Chemise vintage, clavier, guitare il balance une folk inde, mélangée avec des relents de psyché et de pop, le concert est ultra cool, très Chill. Ca donne furieusement envie de bouger. Les bongos, très funkys rappellent les gros monstres de cette année, j’entendent déjà les Tame impala qui me hurlent dans l’oreillette. Un pur moment folk. On se laisse emporter sans aucune résistance dans un monde ou il va mixer soul (Steevie Wonder es-tu là?), pop, folk et rock tout en restant ultra-simple et élégant. Tantôt mélancolique tantôt charmant. À revoir encore et encore.
Agar-agar c’est un peu une madeleine de Proust qui revient depuis des années et qui se mange toujours avec autant de plaisir. Le groupe distille dune synthpop ultra dansant aux arrières gout lointain de techno. La chanteuse, Clara, nous ensorcelle avec une voix tantôt suave, tantôt rugueuse dans un tourbillon psyché dans lequel, il faut le dire on se laisse complètement submerger, le sourire aux lèvres, et le bassin remuant.
En fermant les yeux, on pourrait s’imaginer un monde fantasmé, la nuit, des néons fluos sur le bord du trottoir. Le duo envoie ses plus gros sons, prettiest Virgin, you’re High, toujours remixé, adapté en live, aucune impression d’avoir lancé une simple play-list (manie de plus en plus fréquente actuellement), on danse avec leur sécurité perso et on repart avec le sourire.
Skip the use? Ils sont un peu chez eux aux main square, ils y sont déjà passés deux fois, et à chaque fois, ils font impression, par leur simplicitée, leur énergie, et leur capacité impressionnante à retourner une foule. Ils ne vont pas démériter c’est leur région et comme le hurle Matt Bastard “ça fait plaisir de voir vos gueules”, la foule il va la faire bouger, a tel point qu’on aura l’impression de voir une tempête de sable s’élever sur la citadelle. Ça enchaine pogo et Wall of Death. Ils balancent une joie de vie ultra impressionnante. La sécurité est ultra débordée par le méga bordel que ça provoque mais reste toujours avec le sourire en récupérant les festivaliers qui sont balancés en avant de la fosse (parfois probablement leur premier gros concert du genre au vu du jeune âge de certains). Comme le hurle le frontman “Est ce que vous êtes prêt à mourir ici????” oui, on est près, et même plusieurs fois…
Par la suite on restera sur la main stage pour Macklemore, là encore une foule énorme s’amasse devant la scène, et ça bougera à gogo. Le rappeur est devenu un maitre des shows a l’américaine durant ses tournées avec Ryan Lewis et il ne va pas bousiller sa réputation. Feu-d’artifice, écrans géants, danseurs… Le show nous en met pleins les yeux et pourtant le rappeur reste ultra fan, en riant du costume de banane géante au premier rang et de la tête de licorne en peluche d’une festivalière qu’il empruntera pour le reste du show. Can’t hold us, thrift shop, good old day. Fringué de sa plus belle chemise panthère. Sans être fan du bonhomme et de ses chansons il arrive quand même à nous en mettre plein les yeux avec l’impression d’avoir vécu un tour de grand huit. Pas forcément la meilleure performance artistique, mais un show qui reste ultra impressionnant.
Direction ensuite vers Lomepal sur la greenroom. Pour rappel son album, Jeanine, dédié à sa grand-mère schyzophrene a été l’un des albums rap les plus monstrueux de l’an dernier. Il y livrait une version musicale et poétique de ses problèmes du quotidien, sentimentaux, familiaux… La foule s’installe peu à peu, on se rend vite compte de la popularité du gars, beaucoup de groupies et une population ettonemment (ou pas?) assez jeune.Il enchaine pas mal de titres bien connus et on s’en rend compte, la plupart des titres sont gueulés en coeur quasi-mot pour mots par la foule. On assistera même à un petit Pit demandé par lomepal lui-même sur “pommade”… pas mal. On avoue qu’on a été un peu décut du concert en lui-même. Le rappeur donne énormément sur scène mais on a comme l’impression qu’il manque un petit quelque chopes, cette petite touche qui permettrait de faire un grand concert. Finalement, le rappeur paraîtra complètement conquis par les principales arrageoises (“Merci, merci pour cet accueil. Je me souviendrai d’Arras”) et je pense que c’est réciproque
Martin Garrix se prépare ensuite sur la grande scène, écran géant dans tous les sens, lance-flamme, feu d’artifice. Show a l’américaine made in tomorrow land. Très très bruyant et difficilement supportable. Le DJ enchaine ses prod perso. Pas mal de manque d’innovation dans le concert l’impression d’entendre une play-list passer, en se demandant parfois si c’est le numéro 7 ou le numéro 8. Bref pas du tout ce qu’on écoute malgré l’aspect ultra impressionnant de la scène. ha si petite surprise pendant le show avec le retour de macklemore en invité surprise pour interpréter un titre. La foule elle, a l’air de grave se déchaîner et le concert est finalement un succès.
J’avoue qu’on préfère vite fuir l’ambiance suffocante de la main stage pour rejoindre la greenroom ou va officier l’un des patrons de la French Touch, Arnaud Rebotini. Le gars à quand même choppé des récompenses pour le magnifique ost de 120 Bpm (à écouter d’urgence, d’ailleurs la chanson titre est à 123 Bpm pour l’anecdote). Il arrive sur scène seul, impérial, costume blanc; il y a (trop?) peu de monde pourtant devant cette greenroom et pourtant il divaguera entre ses claviers pendant plus d’une heure, monolytique, impressionnant, la classe. shamanique il fait remuer la foule qui pour certains paraissent presque être passés dans une transe incontrôlable. Bravo monsieur.
Jour 3:
Quelques notes de guitare, un delay, et l’ambiance se crée déjà. Le premier groupe qu’on verra cette après midi c’est old tree’z, et ils font parti des vainqueurs du tremplin du festival. Moh le chanteur et guitariste possède ce type de voix eraillé mais pourtant très juste (il parvient à m’évoquer Asaf Avidan sur certains titres pour donner une idée) , toujours parfaitement en accord avec les chœurs de la percussionniste mélanie. Le djembé très présent dans la plupart de leurs chanson rajoute un coté ethnique, quasi tribal aux compositions sur un fond pourtant très moderne. Les membres du groupes paraissent ultra sympa, ils invitent à plusieurs reprises la foule à se rapprocher, l’ambiance est très bon enfant, pas prétentieuse pour deux sous. Un jolie voyage dans lequel nous emmène ce petit groupe. Parfois ils nous feront évoquer l’afrique, d’autres fois les tribus amérindienne. A découvrir sans hésiter, d’ailleurs leur nouvel album sort cet automne.
C’est parti pour IDLES, non seulement en plus de faire une putain de tournée mondiale (glastonburry) en balançant leur rock bien sale, de vendre un merch plus que cool, bah on peut le dire ils sont ultras impressionnants sur scène, et balancent des critiques acides de la société dans la plupart de leurs chansons. Ils se défoulent, hurlent, balancent les guitares se jettent dans la foule. Le gratteux chemise bariolée sur le dos ira même jusqu’à faire un tour de corde à sauter avec son instrument. Ces gars sont des punks et ils respirent le rock. Mother, Faith in The City, rottweiller, ils vont enchainer les titres, comme une Cadillac ton sedan lancé à plein régime, moteur vrombissant, à la limite de la surchauffe. C’est drôle, limite ironique, ça pète la forme. Et la foule réagit. Comme on a entendu juste à côté de nous “bah putain voilà…mon festival est fait”.
on se dirige ensuite vers Jonathan Wilson. Là encore on n’a pas été décu. Il a sorti l’un des meilleurs albums de prog inde de ces dernières années. Pas ettonant le gars a fait ses armes en tant que guitariste/claviériste pour Roger Waters dans sa tournée us+Them. Seul sur scène il nous livrera un concert tout en intimité. Devant encore un public très restreint en ce début d’après-midi. Une petite bulle folk, hors dû temps, évoquant parfois le Springsteen de Nebraska. Le set est vraiment magnifique et très bien construit. Une voix quasi parfaite, un interprète habité, un musicien d’exception et des paroles qui ne sont pas en retrait. On en ressort encore une fois simplement léssivés, abasourdi, un artiste a absolument découvrir aussi bien sur scène qu’en studio. Peut-être le concert le plus intime du festival pour le moment, un véritable moment de paix, merci.
Retour sur la grande scène décidément ce dimanche on alterne beaucoup, avec énormément d’artistes à voir, John Buttler Trio vont débuter leur set et, vu le soleil encore haut dans le ciel, on commence à se demander si nous sommes encore dans le Nord-pas-de-calais et pas dans le bush australien. Le frontman, foulard rouge autour du cou, cheveux blonds bouclés au vent, va alterner tantôt la guitare tantôt le banjo. On savait que le groupe gérait bien le live depuis le Red rocks qu’ils avaient enregistré en 2010, bah honnêtement, ils ont une bonne humeur assez communicative. Ça donne envie de dodeliner du chef et de taper du pied. On se prend une petite bière et on se pose assez loin de la scène, ça a l’air de bien bouger devant. Encore une fois un concert très très cool.
On restera un peu au soleil en attendant Bring Me the Horizon, le groupe déroule une prestation ultra-futuriste, des danseuses masquées équipées de lances flammes, des écrans partout. Le chanteur Oliver Sykes est une véritable pile électrique, costume rouge, veste “soldat”, tatoo sur la gueule, et lentille écarlate, il livre une prestation plutôt impressionnante tout en restant ultra juste, malgré l’agitation qu’il y a sur scène. Il est évident que le groupe à la base étiqueté “deathcore” cherche à diversifier sa fanbase pourtant déjà bien massive. Ca gueule dans la fosse, et ça bouge beaucoup. Un bon gros pogo ira jusqu’à se former devant le regard plutôt médusé mais amusé, des familles présentent ce dernier jour. Les autres membres du groupe quand à eux, sont beaucoup plus discrets tout en livrant une prestation impeccable. MANTRA, Happy Song, follow you, Shadow Moses le groupe enchaîne ses gros titres. Un concert pour le moins très très sympa qui se terminera sur une énorme version de throne, et une fosse satisfaite.
Direction Rival sons, un peu mes chouchous aujourd’hui (je vais les voir à chaque fois qu’ils passent dans le coin) et à chaque fois le concert est énorme. Arrivée sur scène avec le thème de “The Good, the Bad and The ugly”. Jay Buchanan est encore impeccable sur scène, une présence monstrueuse, parmi l’une des meilleures voix qu’il m’ait été donné d’entendre. Ce gars est un monstre, les 70s coulent en lui, et bordel ce que ça fait du bien d’entendre du bon gros classique rock. Les musiciens eux balancent tous leurs parties avec une virtuosité assez écoeurante (quelle classe il peut avoir Scott Holiday”). Le groupe va envoyer du gros son, Electric Man, Too Bad, torture, pour clôturer le concert sur keep on swinging. Comme d’habitude j’en sors avec le sourire et l’impression d’avoir pris une leçon de rock’n’roll.
On entendra au loin Eddy de Pretto qui a l’air, encore une fois, d’avoir attiré pas mal de monde. Mais c’est l’heure d’aller manger, on décide d’aller se poser en haut des remparts ou pas mal de stands nous attendent avec des plats de nombreuses origines, c’est très cool et honnêtement meilleurs que la simple frite sandwich qu’on chope un peu partout. Les prix ne sont en plus pas trop excessifs par rapport à d’autres festoches. Au retour, on se pose à la greenroom cabane. Deux salles de quelques mètres carrés où vont passer toute la journée des petits djs. Franchement ça nous occupera une bonne heure et l’ambiance est vraiment sympa. Super idée pour faire connaitre des artistes moins bancables.
Sur la grande scène la légende Ben Harper est sur le point d’officier, on voit la moyenne d’age des premiers rangs vieillir un peu, le gars, pourtant monstrueux, attire moins le jeune public. Mais bordel, il va offrir une prestation quasi parfaite. Les musiciens sont justes exemplaires. Le bassiste, Juan Nelson, va tout simplement bluffer le public. Il fait pleurer sa fender, et pourtant, il à l’air d’avoir des rondins à la place des doigts. Impressionnant. Ils vont lou vaguers du blues, au funk en passant par le folk. Diamond on the inside, Fight for your mind, superstition. Un set vraiment bien construit. Ben arrivera presque à me tirer une larme sur please bleed. On voit d’où le monsieur tire sa réputation.
On terminera la journée par Editors, où Tom Smith, livrera une prestation impressionnante, mur coloré en fond de scène. Le groupe a pas mal changé depuis leurs débuts, notamment avec le départ du guitariste Chris Urbanowicz. L’univers est ténébreux, mélancolique, une présence sur scène impeccable. Papillon, Munich, le publique sera véritablement maitrisé sur Hallelujah (so Low). Le chanteur se déhanche, joue avec le micro, une très bonne prestation. On repart avec l’impression d’avoir assisté à un grand concert, alors oui, ce n’est pas le groupe d’il y a 10 ans, mais il serait malhonnête de nier la grande qualité du set qu’ils ont balancé.
En repartant (car il faut bien repartir un jour et récupérer la tente) on entend Jain au loin. On avoue que ce n’est pas forcément l’artiste qui nous intéressait le plus mais sa présence scénique a l’air plutôt sympa et elle a attiré une foule assez exceptionnelle.
En tout cas ce festival aura été une très très bonne cuvée et il aura attiré une population-record. On en gardera un super souvenir malgré les déboires de l’installation .Encore merci a l’équipe du Main square festival pour leur disponibilité, ça a été très très cool.
G.Caudrelier/C.Renaud