Live reports | OneRepublic au Zénith : Good vibes only

Nous les avions vu à l’Olympia en 2020, l’un de nos derniers concerts avant la grande trêve. OneRepublic est de retour à Paris, au Zénith, pour un show annoncé de longue date, et reporté. C’est finalement ce mercredi 27 avril 2022 que nous pouvons enfin retrouver la bande de Ryan Tedder.

L’invité du groupe pour chauffer la salle ce soir est Tom Walker. Le chanteur écossais semble déjà avoir quelques adeptes dans la foule tant il a peu de mal à convaincre. Le moment le plus criant de ce point de vue est la fin du set où une réelle marée de téléphones se lève sur Leave a Light On.

Nous patientons pendant un entracte de 45 min. Une vidéo d’intro est diffusée sur les écrans en fond de scène et une voix off récite quelques mots en français (!). Le combo américain fait son entrée sous les ovations et Kids démarre le show.

C’est après trois chansons que le frontman s’adresse à nous directement. Nous avons le droit à un encensement notable de la France et de Paris. Ce qui ne manque pas de faire jubiler le public avant Stop and Stare.

Juste avant Rescue Me le chanteur se met à l’aise. Il retire sa veste pour rester en tee-shirt classique et ajoute une casquette sur sa tête. Cependant il n’en fallait pas tant à Ryan Tedder pour être à l’aise. Le frontman maitrise parfaitement sa scène et son interaction avec le public. Il nous confirme à nouveau son talent presque insolant. Une fois Love Runs Out interprété, Tedder nous fait une petite liste des différentes chansons qu’il a eu l’occasion d’écrire pour des chanteurs de variété américaine. Ce sont des chansons qui ne seront « pas jouées » ce soir, mais dont il se permet un petit extrait vocal sur fond de synthé de son comparse Brian Willett. Bleeding Love de Leona Lewis, Rumour Has It d’Adele ou encore That’s What I Want de Lil Nas X.

C’est finalement Halo de Beyonce qui est joué dans son intégralité avec la participation de tous les musiciens. C’est également le cas de Love Somebody de Kygo, à la suite.

Petit changement de décor sur West Coast où un micro à l’ancienne type crooner est posé devant le chanteur. Celui-ci a même la particularité de s’éclairer en bleu en son centre.

Run sera le deuxième et dernier extrait du dernier album de OneRepublic ce soir au Zénith. Il s’agit là du seul reproche de la soirée. Même si l’on est satisfait d’entendre les anciens titres qui sont très bons, nous avions vraiment apprécié les morceaux de Human. Pour une tournée d’album, qui plus est, c’est un peu léger. Un drapeau français est brandi par un fan, que le frontman vient récupérer pour l’étendre sur son pied de micro, puis son piano.

C’est une nouvelle chanson écrite pour un autre groupe qui prend la suite. Comme à l’Olympia il y a deux ans les américains nous présentent Sucker des Jonas Brothers. Le choix semble judicieux vu l’ambiance qui cela met instantanément au sein du public.

Vient le moment que beaucoup attendaient vraisemblablement, le super-hit Apologize. Nous voyons Ryan Tedder se mettre au piano pour le morceau. Puis en fin de titre il nous met à contribution pour chanter avec lui.
Les émotions ont dû être trop fortes pour un spectateur qui semble avoir fait un malaise au milieu de la fosse. Le chanteur, en bon être humain, n’enchaîne pas sur le morceau suivant, demandant des nouvelles de la personne. Il attend même qu’un médecin arrive, escorté par deux agents de sécurité, à travers le flot humain. C’est finalement debout sur ses deux pieds que le jeune fan s’extrait de la foule avec l’équipe de la salle.

On reprend le set, qui touche à sa fin, avec le très prenant titre I Lived.
Un bref rappel et le groupe remonte sur scène pour faire danser le public avec Counting Stars. Et c’est finalement Future Looks Good et If I Lose Myself qui clôturent la soirée.

OneRepublic nous en a mis encore plein les yeux et le public du Zénith est sous le charme. Les titres sont entrainants et très bien exécutés. Que dire de plus sinon qu’on les attend à nouveau avec déjà beaucoup d’impatience.