Ce mercredi 1er mars nous avons assisté au concert de Panic! at the Disco à l’Accor Arena. Brendon Urie, unique membre restant du line up original, à annoncé la fin proche du groupe car il va devenir papa. Il nous faut donc profiter doublement plus de ce dernier concert français.
Fletcher
Ce soir, c’est Fletcher qui ouvre le bal à 20h tapantes. La chanteuse américaine est connue d’une bonne partie du public. Une petite poignée de l’assemblée semble d’ailleurs s’être déplacée spécialement pour elle ! Elle ouvre le set avec Guess We Lied.. avant d’enchaîner avec Sting et Serial Heartbreaker. Son dernier album sera bien représenté à travers son passage. Elle explique d’ailleurs le contenu de la majorité de ses morceaux : beaucoup de chansons sur ses ex, et sur des filles qui lui ont brisé le cœur.
Fletcher enchaîne avec All Love, probablement son morceau le plus connu qui ne manque pas de faire chanter le public de l’Accor Arena. Dans l’ensemble, le rendu live de ses morceaux est plus rock que les versions studio, ce qui semble convaincre le public de Panic! At the Disco qui la découvre ce soir.
Une pause s’impose lorsque la chanteuse s’assied au bord de la scène avec son guitariste pour interpréter en acoustique la mélancolique Better Version. Le rythme reprend vite et nous avons droit à Girl Of My Dreams, son dernier single.
Fletcher achève finalement son set avec une anecdote. Alors qu’elle parcourait le compte Instagram de son ex, elle découvre que celle-ci a une nouvelle petite amie… et like d’ailleurs une photo de celle-ci par accident. L’anecdote cocasse fait bien rire le public de l’Accor Arena et permet d’enchaîner sur Becky’s So Hot, avant d’achever son passage sur la classique Bitter, où Fletcher nous fait même part d’un beau solo de guitare électrique, avant de quitter la scène !
Panic! at the Disco
Après une épuration de la scène, la place est libre pour Panic! at the Disco alors que l’Accor Arena trépigne d’impatience. D’autant qu’un compte à rebours s’est lancé à l’écran depuis la fin de la première partie.
Fin du décompte, les musiciens entrent en scène. On voit un enregistrement de Brendon Urie de dos dans un couloir d’accès à une scène prendre un micro et commencer à chanter. Nous l’entendons également puis le voyons apparaitre sur scène et démarrer Say Amen (Saturday Night).
La setlist est longue et le temps est compté, on enchaine sans répit avec Hey Look Ma, I Made It et Don’t Threaten Me With A Good Time.
Le chanteur crooner prend une guitare pour accompagner ses comparses sur le titre This Is Gospel. Le sympathique Miss Jackson est suivi du hit Emperor’s New Clothes.
Après un changement de veste pour le chanteur, le premier single éponyme du dernier album Viva Las Vengeance est interprété. Le titre se fait avec l’orchestre du groupe au grand complet. Cuivres, violons, guitare, basse, batteries. Pas moins de 13 personnes sont sur scène, Brendon Urie inclus.
Une fois Middle of a Breakup et Don’t Let the Light Go Out passés, le public commence à y voir plus clair. Tous les singles (qui sont les premiers morceaux de l’album dans l’ordre) sont interprétés. Et après Local God c’est au tour de Star Spangled Banger. Nous en sommes sûr maintenant, l’intégralité de l’album va être jouée dans l’ordre.
Si certains groupes sont parfois raillés pour ne pas avoir joué assez de leurs nouveaux morceaux, Panic! at the Disco propose la complète à l’Accor Arena.
On part en douceur avec God Killed Rock and Roll. Puis les violons et violoncelles sont mis en avant sur l’intro de Something About Maggie. Le puissant morceau All by Yourself voit, quant à lui, des lasers dessiner de longues trainées au-dessus du public.
C’est à la fin de ce morceau que nous avons une vraie première interaction avec le chanteur qui s’adresse à nous. Brendon Urie est connu pour optimiser les chansons, mais là ça déroule militairement.
Le dernier morceau de l’album, Do It to Death, est conclu par une outro aux violons/violoncelles qui reprend les notes de Viva Las Vengeance.
Un nouveau changement de veste plus tard nous sommes repartis pour d’anciennes chansons. Le classique Girls/Girls/Boys voit la salle s’illuminer des lumières des téléphones de spectateurs. Ceux-ci y ont apportés une couleur, donnant un des plus beaux effets.
Après House of Memories, les premières notes de Nine in the Afternoon suscitent une immédiate réaction de joie. Réaction décuplée sur l’inévitable I Write Sins Not Tragedies. C’est enfin les fanfaronnants Victorious et High Hopes qui terminent cette grande soirée.
Pour son annoncé tout dernier show français, Panic! at the Disco a mis les petits plats dans les grands dans cette Accor Arena bouillonante. L’énergie était palpable. On espère seulement que cette mise en arrêt ne sera que provisoire et que Brendon Urie se languira de la scène dans quelques années.
Setlist :
- Say Amen (Saturday Night)
- Hey Look Ma, I Made It
- Don’t Threaten Me With a Good Time
- This Is Gospel
- Miss Jackson
- Emperor’s New Clothes
Viva Las Vengeance
- Viva Las Vengeance
- Middle of a Breakup
- Don’t Let the Light Go Out
- Local God
- Star Spangled Banger
- God Killed Rock and Roll
- Say It Louder
- Sugar Soaker
- Something About Maggie
- Sad Clown
- All by Yourself
- Do It to Death
- Girls/Girls/Boys
- House of Memories
- Nine in the Afternoon
- Death of a Bachelor
- I Write Sins Not Tragedies
- Victorious
- High Hopes
Live report : Gaël ; Photos : Hugo