Papa Roach était enfin au Zénith de Paris ce mercredi 5 février. Le groupe revient dans une salle parisienne pour la première fois depuis 8 ans. S’il avait fêté les 40 ans du Bikini à Toulouse en 2023, le Zénith de Paris prévu en 2020 à été annulé peu avant le confinement. Le seul Zénith du groupe remonte à juin 2001 lors d’une première partie de Tool.

Dj Mick Rock

La soirée commence par un long set du DJ Mick Rock. Celui commence dès l’ouverture (en retard) de la salle à 17h45. Et il dure jusqu’aux environs de 19h30.
La playlist choisie est somme toute très sympathique, avec de beaux classiques rock, punk, metal. On regrette cependant de ne pas avoir eu, au moins vers la fin, un peu plus d’interaction avec le public. Avec éventuellement des transitions plus animées pour chauffer la foule.
DJ Mick Rock quitte la scène en silence comme il y est rentré, libérant la place pour les suivants.

Wage War

Le groupe qui prend la suite est l’américain Wage War. Les musiciens metalcore sont déjà connus de quelques membres du public. Le groupe prend cependant possession instantanément de la majorité de la fosse. Celle-ci se met à sauter et danser dès The Show’s About to Start.
Après Godspeed il y a un arrêt un peu long. Il semblerait qu’un musicien se soit blesser un doigt. Cela ne dure que le temps au chanteur de demander qui était présent sur le bateau, au « Petit Bain » (prononcé en français). Quelques clameurs confirment l’intérêt du public pour le groupe.

Wage War au Zénith (1)

Le metalcore des américains est efficace et bien rythmé. Le mélange de chant clair du guitariste et des parties criées du chanteur se mélangent très bien. Le public est acquis, la fosse et les gradins balancent leurs bras de droite à gauche sur Circle the Drain. Puis wall of death et mosh pit suivent le pont du morceau. Un circle pit est également demandé, et assez bien suivi.
Le groupe a su mettre la foule dans sa poche. L’acclamation du public à la fin du set est amplement méritée

Wage War au Zénith (2)

Retrouvez notre interview de Briton et Cody de Wage War.

Papa Roach

Papa Roach prépare son entrée, un grand rideau blanc avec le dessin d’un cafard sur le dos camoufle la scène du Zénith.
Le groupe démarre directement avec le tout récent Even If It Kills Me. Le morceau de tout juste deux semaines est déjà adopté par le public.

Papa Roach au Zénith (2)

L’ambiance est déjà à un haut niveau sur Dead Cell. Un wall of dead se présente puis se transforme en mosh pit au milieu du morceau. Le chanteur Jacoby Shaddix demande un circle, instantanément exécuté, au début de … To Be Loved. Le chanteur passe ensuite le morceau à la barrière à saluer la foule. On reste dans le dernier album avec l’efficace Kill The Noise et un impressionnant wall of death à la fin.

Jacoby profite du court cover de California Love pour présenter les musiciens du groupe à la foule. Chaque membre de Papa Roach reçoit les clameurs du Zénith. Celles-ci se poursuivent avec Forever qui se termine par une reprise partielle du In The End de Linkin Park. Et sur Falling Appart c’est un wall of death qui se fait spontanément.

Papa Roach au Zénith (3)

Avant Leave a Light On (Talk Away the Dark) , un message vidéo enregistré de Jacoby est diffusé. Il prononce un émouvant discours sur la dépression et le suicide. Des lumières de téléphone s’allument pour le poignant morceau. Un cercle se créer dans la fosse où les personnes du public se tiennent par les épaules.
On reste dans l’émotion avec Roses on My Grave, morceau dédié au père du chanteur.

Après No Apologies c’est au tour de Tony Palermo de briller avec un solo de batterie. Le culte Scars est forcément très bien reçu. On termine le set avec Help et Born For Greatness, tous deux extrait de l’album Crooked Teeth.
Ce n’est cependant pas fini, Papa Roach prépare un rappel digne de ce nom pour un Zénith enflammé. Between Angels and Insects voit un impressionnant wall of death. Puis sur Infest,Jacoby Shaddix descend à la barrière puis fait le tour des gradins pour saluer le public. Une courte reprise de Love Yourself d’Eminem précède Broken Home. Enfin c’est l’inévitable hit, qui été joué en ouverture de concert ces dernières années, Last Resort termine de prendre le restant d’énergie du public.

Papa Roach au Zénith (4)

Setlist :
  1. Even If It Kills Me
  2. Blood Brothers
  3. Dead Cell
  4. …To Be Loved
  5. Kill the Noise
  6. Getting Away With Murder
  7. California Love (2Pac cover)
  8. Swerve
  9. Liar
  10. Forever (avec reprise de In The End de Linkin Park à la fin)
  11. Falling Apart
  12. PSA
  13. Leave a Light On (Talk Away the Dark)
  14. Roses on My Grave
  15. No Apologies
  16. Drum Solo
  17. Scars
  18. Help
  19. Born for Greatness
    Rappel
  20. Between Angels and Insects
  21. Infest
  22. Broken Home (avec reprise de Lose Yourself d’Eminem au début)
  23. Blind / My Own Summer (Shove It) / Break Stuff / Chop Suey
  24. Last Resort

Live report : Gaël  ;  Photos Wage War : Charles
Merci à RockUrLife et Emilie Bardalou pour les photos de Papa Roach

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