Après un passage remarqué en tant que première partie au concert de Maisie Peters en février dernier, il est temps pour Paris Paloma de prendre son envol solo, dans un Trabendo complet.
SARAH JULIA
La première partie du concert est assurée par Sarah Julia, un duo de sœurs néerlandaises, accompagnées de leurs deux musiciennes. La douceur de leurs voix et de leurs mélodies est une introduction parfaite avant l’arrivée de Paris Paloma. Les deux sœurs seront de retour à Paris en novembre dans le cadre du Pitchfork Music Festival au Café de la Danse !
PARIS PALOMA
Après une petite attente, c’est au tour de Paris Paloma de faire son entrée sur la scène du Trabendo. A l’instar de l’album, le concert s’ouvre sur my mind (now). La chanteuse commence presque à capella avant que le rythme s’emballe, et le public suit directement ! On poursuit sur la puissante drywall et boys, bugs and men. Nous avons ensuite droit à la sublime notre dame. Quoi de plus idéal que de jouer ce morceau au Trabendo, à Paris, pour la première date de sa tournée solo?
Paris Paloma prend ensuite un temps pour échanger quelques mots avec le public du Trabendo, et explique qu’elle voit fréquemment sur internet des vidéos de femmes qui veulent changer leur apparence, l’améliorer. Et elle indique ainsi « Et qui l’importe, quand vous vous détestez vous-même et votre apparence? Ce sont toujours des hommes blancs, avec beaucoup d’argent ». Avec ces mots, le public comprend immédiatement qu’il est l’heure d’entendre as good a reason.
Paris Paloma introduit ensuite deux morceaux de son album, Cacophony, sorti tout pile une semaine avant le concert. Elle indique que ces deux chansons sont comme deux sœurs, l’une adorable (knitting song), l’autre colérique (the warmth). Paris Paloma joue ensuite last woman on earth avant d’offrir au Trabendo un moment acoustique tout en douceur. En effet, ses musiciens quittent la scène le temps d’un morceau et la jeune chanteuse se retrouve seule accompagnée. Le silence règne alors qu’elle joue la sublime triassic love song, nous aurions pu entendre une mouche voler tant le public était captivé par la douceur de cette prestation.
On reprend de façon un peu plus énergique avec bones on the beach. Le concert s’achève évidemment sur la mythique labour ou la cacophonie de l’album prend tout son sens. Le public du Trabendo est la parfaite représentation de l’intensité de cette « female rage » tant évoquée par la chanson. Tout le monde reprend le refrain avec une énergie incroyable, créant un moment de partage absolument unique.
Après avoir fait salle comble, il ne fait pas de doute sur le fait que Paris Paloma sera sans doute de retour bientôt avec une capacité un peu agrandie. C’est en tout cas avec plaisir que nous retournerons la voir !
SETLIST
- my mind (now)
- drywall
- boys, bugs and men
- notre dame
- as good a reason
- knitting song
- the warmth
- last woman on earth
- triassic love song
- bones on the beach
- the fruits
- yeti
- labour