On ne comptait plus les reports pour la date de Passenger au Trianon tant il y en a eu. Le concert initialement prévu le 11 octobre 2020 a finalement eu lieu de 2 septembre dernier. Presque deux ans après la date prévue, et quatre ans depuis son dernier passage par la capitale, les fans étaient plus qu’impatients de retrouver Mike Rosenberg sur scène.
LUKE SITAL-SINGH
La première partie est assurée par Luke Sital-Singh. Dans la même veine que Passenger, l’artiste nous offre une demi-heure de guitare voix. Ce n’est certes pas un rythme effréné qui règne au sein du Trianon, mais le public est très respectueux et semble écouter l’artiste avec plaisir. Celui-ci indique d’ailleurs que c’est la première fois qu’il capte autant l’attention de l’audience et il en semble très touché.
PASSENGER
C’est finalement au tour de Passenger de faire son entrée sur la scène du Trianon avec Survivors. Pour les fans habitués, le second morceau est presque toujours Life’s For The Living, et on conserve les bonnes habitudes ce soir-là. Ce morceau qui incite à profiter de chaque instant présent est toujours un succès en live et le public reprend le refrain avec entrain.
On passe ensuite de très anciens morceaux tel que Table For One (issu du tout premier album Wicked Man’s Rest, l’époque à laquelle Passenger était encore un groupe et pas encore un projet solo), à des chansons plus récentes comme Queenstown ou Sandstorm.
Mike Rosenberg nous fait ensuite part de toutes les petites choses de la vie qu’il déteste à travers I Hate. L’audience chante les « La, la, la la » du refrain sans se faire prier et l’ambiance bat son plein sur ce morceau, contrairement à ce qu’on le pourrait imaginer d’un concert de Passenger. L’artiste profite de ce morceau pour faire passager un message, et ce, toujours avec humour !
On redescend sur un morceau beaucoup plus calme. Passenger nous offre Blink of an Eye en live. Ce morceau autobiographique qui retrace sa vie et sa carrière est issu de son tout dernier album, Birds That Flew and Ships That Sailed. L’artiste nous avoue qu’il a beaucoup hésite à écrire et sortir ce morceau, ne voulant jamais trop se mettre en avant. On est bien heureux qu’il l’ait fait, car cette chanson très personnelle est une pépite. Mike Rosenberg enchaine directement sur The Way That I Love You, en disant « Paris, ça, ça sera toujours votre chanson ». En effet, le clip a été tourné dans la capitale juste avant le confinement et la crise sanitaire.
Ce qui est si appréciable dans les concerts de Passenger, ce sont toutes les anecdotes que l’artiste a à raconter à son public. Cette fois-ci, il nous relate son passage à un festival canadien où la disposition des scènes était telle que les artistes jouaient les uns en face des autres… en même temps ! Passenger s’est ainsi retrouvé à jouer en même temps que Brian Adams, dont le public semblait comptabiliser plus de personnes que le sien ! C’est donc avec beaucoup d’humour et d’auto-dérision qu’il raconte cette histoire, avant de nous offrir une cover de Heaven.
Il enchaine sur la désormais culte Let Her Go, avant de quitter la scène sur Scare Away the Dark. Le public continue de faire raisonner les « Oh oh ohhhh » de la chanson dans l’enceinte du Trianon jusqu’à ce que l’artiste réapparaisse pour son rappel, sous un tonnerre d’applaudissements.
Le fond de la scène s’éclaire de petites lumières comme un ciel étoilé et on a droit à Things That Stop You Dreaming. Passenger enchaine ensuite sur la magnifique Whispers avant de clôturer le concert sur Holes.
Passenger semblait heureux de retrouver le public parisien après quatre ans d’absence, et le feeling était de toute évidence réciproque. La bonne ambiance mêlée aux émotions ont battu leur plein dans la belle salle du Trianon. Nous avons déjà hâte de retrouver Mike Rosenberg sur scène !
Setlist
- Survivors
- Life’s For The Living
- Table For One
- Queenstown
- Sandstorm
- I Hate
- Blink Of An Eye
- The Way That I Love You
- Heaven (Brian Adams cover)
- Let Her Go
- Scare Away The Dark
Rappel - Things That Stop You Dreaming
- Whispers
- Holes