Après un passage remarqué sur la Warzone au Hellfest 2022, Rise Against était en tête d’affiche du Bataclan ce vendredi 04 novembre. Les américains sont de retour dans la même salle que leur dernier passage parisien. Cela fait presque cinq ans jour pour jour.
La soirée démarre plutôt bien car nos avons The Story So Far en ouverture. Le groupe de pop-punk commence à avoir quelques années de carrières maintenant. Par ailleurs il semble posséder quelques fans se trouvant dans la foule ce soir.
Le groupe enchaine les morceaux pendant une bonne quarantaine de minutes. Il arrive à un total de 13 titres, presque autant qu’un set complet en tête d’affiche. Efficace.
C’est au tour de Rise Against, la foule du Bataclan acclame largement le groupe dès son entrée et celui-ci lance Re-Education (Through Labor). Puis on continue sur le même album avec Survivor Guilt.
The Violence semble être le morceau du précédent album, Wolves, à se figer dans la setlist classique du groupe. Et c’est une très bonne chose que nous apprécions tout particulièrement.
On repart en 2011 sur l’album Endgame avec presque coup sur coup Disparity by Design, Help Is on the Way et le classique Satellite.
Nous avons le droit à quelques pépites interprétées ce soir. Après Long Forgotten Sons, Rise Against se lance dans l’exécution de Heaven Knows pour le plus grand plaisir des fans les plus connaisseurs du Bataclan. Puis on revient vers un titre moins rare car il s’agit de l’attendu Prayer of the Refugee.
Le groupe quitte la scène un moment, mais ce n’est pas encore le rappel. Cependant c’est l’heure du moment acoustique. Tim McIlrath remonte en scène avec une guitare sèche. Le chanteur entonne People Live Here suivi de l’inévitable balade Hero of War.
On repart en rythme et en musique avec l’ancien morceau Everchanging. Et maintenant que nous approchons de la fin (dernier morceau avant rappel), le groupe se décide enfin à jouer un extrait de son dernier album. Nowhere Generation, de l’album du même nom, est très bien reçu par le public. Cela en est presque étonnant de ne pas l’avoir jouer plus tôt dans la soirée. En outre Tim McIlrath nous a montré une belle guitare « Nowhere Generation » plus tôt dans la soirée. Celle-ci n’est même pas utilisée sur le morceau.
Nous avons le droit à un rappel correct en terme de longueur, composé de trois chansons. Make It Stop (September’s Children), qui était également plutôt attendu, suivi de Audience of One. Et pas moyen de terminer un concert de Rise Against sans leur indétrônable Savior qui voit la foule du Bataclan donner tout ce qui lui reste d’énergie.
Un concert classiquement énergique de Rise Against. Cependant nous regretterons la présence d’une seule et unique chanson du récent Nowhere Generation malgré que ce soit la tournée de l’album. C’est pourtant un album pas trop mal réussi avec quelques pépites. The Numbers aurait tout à fait réussi le travail d’ouverture. Et si Hero of War semble indéboulonnable, People Live Here aurait tout aussi bien pu être remplacé par Forfeit. Même le précédent Wolves a vu deux de ses titres être joués ce soir.
Rise Against a cependant rempli le contrat, la foule du Bataclan était ravie. Le concert était plein d’énergie, de classiques et on a tout de même hâte de les revoir.
Setlist :
- Re-Education (Through Labor)
- Survivor Guilt
- The Violence
- Disparity by Design
- Help Is on the Way
- Miracle
- Satellite
- Long Forgotten Sons
- Heaven Knows
- Prayer of the Refugee
- People Live Here (Acoustic)
- Hero of War (Acoustic)
- Everchanging
- Nowhere Generation
Rappel - Make It Stop (September’s Children)
- Audience of One
- Savior
Live report : Gaël ; Photos : Charles