Rise Against est de retour à Paris et pour la première fois dans la mythique salle de l’Olympia. À peine plus de deux ans après son dernier passage parisien, le groupe revient avec son nom écrit à l’entrée en néons rouges.
Spiritual Cramp
Le groupe de punk rock californien Spiritual Cramp ouvre les hostilités. Le combo américain est composé de pas moins de 6 personnes. Dont un claviériste multi-instrumentaliste. Il officie en effet au synthé, à la boîte à rythme et au tambourin. Et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il se donne pour la performance.
La musique du groupe égaille gentiment la foule, qui est encore loin d’être pleine. Malgré le court set de ce soir, le chanteur enlève son tee-shirt à mi-chemin, tous tatouages dehors. Spiritual Cramp est chaleureusement saluée après une prestation très bien réalisée.
L.S. Dunes
La suite de la soirée est poursuivie par le « super-groupe » L.S. Dunes. En effet le groupe est composé de membres de Circa Survive, My Chemical Romance, Coheed and Cambria, Thursday.
Le chanteur Anthony Green alterne entre le chant crié et le chant clair.
Si le public semble déjà porter le groupe dans son cœur, il le montre véritablement à partir du milieu de set. Des pogos et autres slams démarrent avec énergie. Le chanteur vient ensuite chanter à la barrière au plus près de la foule. Le frontman rabroue les vigiles qui ne semblaient pas rattraper les slameurs.
Le set se fini avec une forte ovation du public remerciant le groupe sa belle prestation.
Rise Against
Les punk-rockeurs de Rise Against arrivent et leur Satellite met instantanément le feu à la foule de l’Olympia. Pendant le pont du morceau le chanteur Tim McIlrath s’équipe d’un mégaphone, d’un sympathique effet.
On reste sur les deux mêmes albums avec Under the Knife, Architects et Ready to Fall. Cette dernière lance le public dans des sauts à l’unisson. Cela mettant à l’épreuve le célèbre « sol sur ressorts » de l’Olympia. Puis les sauts se muent en pogos de plus en plus gros.
Après Heaven Knows, Tim McIlrath pose sa guitare pour un State of the Union concentré sur le chant.
The Violence est le premier extrait de Wolves [2017]. Le morceau est reçu avec ferveur et dynamisme. On reste ensuite sur le même album avec House on Fire.
C’est le moment pour Rise Against de se mettre en acoustique où seuls le chanteur et le guitariste Zach Blair restent sur la scène de l’Olympia. Le classique Hero of War fait chanter la foule à gorge déployée. Tim McIlrath reste ensuite seul à la guitare acoustique pour le tout aussi apprécié Swing Life Away.
Les guitares électriques ressortent pour le tout récent single Nod sorti une semaine plus tôt. Le titre a déjà le droit à un accueil digne de ce nom.
Le classique et apprécié Prayer of the Refugee remet un coup d’énergie à la foule qui donne tout ce qu’elle peux.
Le rappel est tout aussi efficace, à commencer par Make It Stop (September’s Children). Ensuite Blood-Red, White & Blue précède l’indétrônable Savior.
Rise Against réussi à nouveau à prouver sa constance et son efficacité pour ce premier Olympia. Le groupe méritait amplement de montrer ce qu’il vaut dans cette mythique salle où il a brillé avec panache.
Setlist :
- Satellite
- Under the Knife
- Architects
- Ready to Fall
- Behind Closed Doors
- Heaven Knows
- State of the Union
- The Violence
- House on Fire
- Hero of War (acoustic)
- Swing Life Away (acoustic)
- Nod
- Prayer of the Refugee
Rappel - Make It Stop (September’s Children)
- Blood-Red, White & Blue
- Savior