Live reports | Self Deception au Backstage by the Mill

Self Deception au Backstage by the Mill

Gaël19 heures

Self Deception est de retour en France pour faire danser le Backstage by the Mill. Nous les avions aperçus en début d’année en ouverture de Normandie à la Maroquinerie. C’est maintenant en tête d’affiche que les suédois viennent performer.

Eyes Wide Open

C’est un autre groupe de suédois qui démarre la danse. Eyes Wide Open lance les hostilités dans un Backstage pas encore très rempli. Le public est tout de même bien réactif et répond à toutes les interactions cherchées par le chanteur. Le groupe a même le droit quelques coups de canons à fumée.
Le quatuor suédois propose des musiques très rapides et d’autres plus mélodiques. Le chanteur, alternant chants clairs et plus criés, répète combien ils sont heureux de se produire pour la première fois en France.
Ils terminent avec une pensée pour le groupe The City of Ours qui devait jouer avant eux. Les britanniques ont malheureusement eu un problème avec leur van et on du rentrer.

Self Deception

Self Deception arrive dans un Backstage by the Mill loin d’être complet. Il en faut cependant plus au groupe et au public pour entacher leur envie d’en découdre. La musique Cotton Eyed Joe lance le public avant l’entrée des suédois sur Blood & Scars.

Le bassiste est tout de néons vêtus, sur ses lunettes et le long d’une cape translucide. Il enlève les deux avant The Scandinavian Dream, laissant apparaitre plus aisément une tenue de sport et bandana rose.
Le single, connu depuis plusieurs mois, Matthew McConaughey fait un carton complet au sein du public.
C’est un début de set très axé nouvel album, car les suivants The Great Escape et Beautiful Disaster sont également extraits de Destroy the Art.

Intoxicated Haze est le premier morceau à revenir sur le précédent album. Après avoir faire vivre le morceau Hysteria, on garde la même énergie sur Tictoc (Brace for Impact) C’est ensuite le moment émotion avec le hit Hell and Back. Le chanteur Andreas Olsson introduit le morceau avec un speech émouvant en demandant les flash des téléphones. Le rendu dans l’intimiste salle décuple alors la beauté du moment.

Pour le dernier morceau Holly Water, le groupe repart en pleine folie. Lors du pont le bassiste arrive sur scène pour un solo de triangle endiablé (Ndlr : oui c’est possible). C’est un roadie qui le remplace à son poste jusqu’à la fin du morceau.
Le rappel en a encore sous le coude. En effet pour Smoke Out le guitariste et bassiste descendent jouer dans la fosse. Le chanteur demande un circle pit qui démarre autour des musiciens. Dès leur retour sur scène le circle pit se transforme en pogos. Fight Fire with Gasoline termine d’essouffler le public. Des ballons de baudruches géants sont également lancés dans le public pour un amusant et électrisant final.

Prestation réussie pour Self Deception dans ce Backstage by the Mill complètement réceptif. Le groupe n’attire pas encore les foules au point de remplir la salle, mais les présents se souviendront d’un show intime et intense dont ils plaindront les absents de ne pas y avoir assisté.