Nous y sommes, le tout dernier concert français de Sum 41 ce soir à la Défense Arena. Nous nous disions que nous avions le temps devant nous lorsqu’ils ont annoncés terminer leur tournée de l’époque, sortir un dernier album, puis faire une tournée mondiale d’adieu. Mais cette fois c’est le moment d’en profiter. Le tout dernier concert de Sum 41 en Europe se passe en France.
Dynamite Shakers
La soirée démarre avec les frenchies de Dynamite Shakers. La fosse est déjà correctement remplie, prête à en découdre. Les gradins en revanche sont pour l’instant encore plutôt vides.
Le groupe vendéen semble bien content de jouer ce soir dans la plus grande salle d’Europe. Les musiciens nous présentent un rock « garage » très old-school.
Le groupe a sorti son premier album Don’t be boring en début d’année. On lit sur leur visage le plaisir de présenter leurs compositions. Quand on sait le temps pris pour peaufiner cet album, on le comprend aisément. Les premiers rangs de la fosse se laissent prendre au rythme de la musique proposée.
Neck Deep
La soirée se poursuit avec le groupe gallois Neck Deep. Les gradins sont maintenant plus garnis et la fosse toujours plus compacte. Le groupe est bien connu de bon nombre de membres du public.
Sur Motion Sickness les pogo et slam vont bon train. C’est ensuite un circle pit qui démarre sur Gold Step.
Nous voyons ensuite une tête connue débarquer sur STFU. Le guitariste de Sum 41, Dave Baksh, vient s’amuser sur les riffs du morceau avec les gallois, vêtu d’un maillot de l’équipe de France floqué « 10 ». Le chanteur Ben Barlow demande un circle pit qui s’effectue avec vigueur. Il remercie ensuite le guitariste invité avec un cocasse « thanks Zizou.. euh Dave » Le hit In Bloom termine le set court, mais intense du groupe ravi d’être avec nous ce soir.
Retrouvez notre interview de Neck Deep au Hellfest 2024.
Sum 41
C’est parti pour le dernier show européen de Sum 41 dans cette immense Défense Arena. Comme d’habitude ils font retentir le TNT d’AC/DC pour mettre tout le public dans l’ambiance. Il est déjà survolté et le premier Motivation accompagné de pyrotechnie est une marée de bonne humeur. The Hell Song ajoute ensuite des confettis aux flammes présentes sur scène.
Les hits et la scénographie sont prévus ce soir. Après Over My Head avec Deryck à la guitare, No Reason voit sortir les lasers jusqu’au toit de la salle.
C’est une soirée de communion pour le groupe et surtout son chanteur qui redouble de remerciements et d’amour pour son public. Il demande une farandole de lumières de téléphone sur War. D’énormes ballons de baudruche sont jetés dans le public pour Underclass Hero. Le tout est conclu par des canons à fumée et des confettis.
Landmines et Dopamine sont joués à la suite. Les deux excellents morceaux permettent une mise en avant du récent et dernier album Heaven :x: Hell.
Deryck se lance ensuite dans une courte présentation de groupes qui comptent à leur yeux. Cela démarre par un extrait de reprise de Raining Blood de Slayer. Puis les canadiens interprètent l’énergique solo de Master of Puppets de Metallica. Ensuite, à la demande du chanteur, de nombreux circle pit démarrent sur We’re All to Blame. On en observe entre 7 à 9 dans toute l’immense fosse.
Nous repartons sur d’immenses pyrotechnies sur Screaming Bloody Murder montant presque au plafond. Sum 41 a mis le paquet et le groupe aurait tort de ne pas profiter de la taille vertigineuse de la Défense Arena. Deryck Whibley parle ensuite de la guitare qui vient à lui être passée en bandoulière. Celle-ci lui avait été volé il y a des années de cela, et il a réussi à la récupérer tout ce temps plus tard. Puis il démarre Walking Disaster en trombe.
Le groupe fait un petit arrêt sur l’album Does This Look Infected? avec un petit medley de raretés. C’est ensuite le tour du batteur Frank Zummo de briller avec un solo. On revient sur le dernier album avec le court mais magnifique Preparasi a salire. Puis vient l’excellent single Rise Up.
Pieces apporte un moment de légèreté avec Deryck posé au piano. Mais c’est un regain d’énergie et de folie sur Fat Lip où toute la foule est en liesse. Après Still Waiting un slameur est encore en train de faire un bout de chemin au début du noir du rappel. On reprend avec Summer puis le récent Waiting on a Twist of Fate et de nombreux lasers et pyro. Le classique In Too Deep essore un dernier coup le public qui n’attendait que donner ses dernières forces.
Mais Sum 41 ne va pas laisser comme ça le public de la Défense Arena. Un deuxième rappel est de mise avec So Long Goodbye. Et enfin le tout dernier tour de piste se fait avec Welcome to Hell.
Nous n’arrivons pas encore à nous dire que Sum 41 vient de jouer son tout dernier concert français, la Défense Arena encore transpirante de joie et de mélodies. Tout a été mis dans ce concert de presque trente morceaux. Ce final était une apothéose à la hauteur de la carrière et la discographie du groupe canadien.
Setlist :
- Motivation
- The Hell Song
- Over My Head (Better Off Dead)
- No Reason
- Out for Blood
- War
- Underclass Hero
- Noots
- Landmines
- Dopamine
- We’re All to Blame
(+ Metal Mayhem (« Raining Blood » & « Master of Puppets »)) - Some Say
- Screaming Bloody Murder
- Walking Disaster
- With Me
- Makes No Difference
- My Direction / No Brains / All Messed Up
- Drum Solo
- Preparasi a salire
- Rise Up
- Pieces
- Fat Lip
- Still Waiting
Rappel - Summer
- Waiting on a Twist of Fate
- In Too Deep
Rappel 2 - So Long Goodbye
- Welcome to Hell
Live report : Gaël ; Photos : Charles