Le Bikini de Toulouse recevait The Brian Jonestown Massacre mardi 27 septembre 2022. Retour sur cette soirée sans première partie, une fois n’est pas coutume !
The Brian Jonestown Massacre
Un doux rock américain
C’était donc un long concert qui nous était proposé ce soir. Plus de deux heures trente tout de même ! Le groupe est originaire de San Francisco et joue depuis les 90’s une musique qui lui est bien propre. Son style oscille entre le rock folk, psyché et le shoegaze. Il faut s’armer de courage avant de plonger dans la discographie du groupe tant celle-ci est vaste. Le documentaire Dig! (2004) a contribué à la notoriété du groupe en laissant apercevoir ses coulisses.
Leur musique est d’une agréable douceur. Répétitive jusqu’au psychédélisme par moments, mais jamais violente. Joel Gion contribue à cette atmosphère avec son tambourin pour unique instrument. Il y a surtout beaucoup de guitares qui jouent, jusqu’à six (six !) quand les roadies sont invités à jouer eux aussi !
attitude rock’n roll
Le style vestimentaire du Brian Jonestown Massacre est lui purement américain, et les membres nous emmènent dans une longue balade aux États-Unis. Sur scène, le groupe prend le temps. Une pause boisson, clope et changements d’instruments et d’effets a lieu entre chaque morceau.
Anton Newcombe en profite pour nous raconter des histoires ou des divagations en tous genres. Par exemple lorsqu’un roadie lui amène une cigarette électronique : « J’aime pas ces vapes. Ça glougloute quand on tire dessus, on dirait un vibro. J’aime pas où va ce monde, avec des gens sur des canapés avec une vape et un casque de VR sur la tête. » Le leader est connu pour sa tendance à auto-saboter son groupe et ses représentations à cause des substances, et on en a un aperçu ce soir.
Le concert laisse une drôle d’impression aux non-initiés, mais est musicalement très réussi. Bravo au Bikini de nous proposer des groupes comme The Brian Jonestown Massacre à Toulouse.
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