Live reports | The Chainsmokers déchaine enfin le Zénith

The Chainsmokers déchaine enfin le Zénith

Gaël20 novembre 2022

Le duo The Chainsmokers est enfin au Zénith de Paris ce mercredi 16 novembre 2022. En effet ce concert, initialement prévu le 24 octobre 2020, a été reporté pas moins de trois fois. Mais nous y sommes, les américains vont pouvoir faire le show.

La soirée démarre avec un DJ set d’une heure réalisé par Gil Glaze. L’ambiance prend un peu de temps avant de s’installer. Elle prend doucement dans la foule. Il faut dire que la salle continue de se remplir en continue pendant le set. Le DJ fait de son mieux pour que la soirée se lance, à coups d’effets sonores et d’annonces micro. La demande de lumières de portables sur le remix de Coldplay « A Sky Full of Stars » fonctionne assez bien.

La scène est préparée pour The Chainsmokers. On y voit une grande estrade de bien 3 mètres de haut où les platines surplombent le Zénith. Une batterie est installée sur une bien plus petite estrade par devant.
Les lumières s’éteignent une intro est passée en français dans les enceintes et apparait en anglais sur les écrans. Le duo américain et leur batteur entrent en scène et c’est parti avec High.

Dès les premières notes tous les gradins se lèvent pour ne plus se rassoir de la soirée. Le chanteur Andrew Taggart qui a démarré le show sur l’estrade haute, se balade sur toute la scène. Il vient interpréter Everybody Hates Me moins en hauteur et plus près du public, au devant de la scène.
Il annonce que si nous ne connaissons pas la chanson suivante il ne sait vraiment pas quoi faire. Dès les premières notes de Paris une grande clameur monte de la foule. Le morceau Roses obtient également une réaction similaire, après Takeaway.

Sur une partie du titre Hope nous voyons les 3 acolytes se positionner tout en hauteur. Andrew rejoint son comparse Alex Pall aux platines. Quant au batteur il monte avec ses baguettes pour jouer sur des boîtes à rythmes.

Nous avons le droit à des reprises remixées de Seven Nations Army des White Stripes ou encore Every Time We Touch de Cascada.
Les deux américains sont de retour ensemble aux platines pour le titre Don’t Let Me Down. A partir de Sick Boy le chanteur des Chainsmokers, vraisemblablement échauffé par les nombreuses pyrotechnies, poursuit torse nu. Cela ne manque pas de provoquer quelques réactions dans la foule du Zénith.

Au-delà des pyrotechnies il faut noter que la scénographie est vraiment bien fournie. De nombreux canons à fumigène sont présents et orientables à souhait. Nous notons également des lasers, des canons à cotillons et des feux d’artifices. Visuellement nous en prenons plein les yeux.

Le batteur a son moment de gloire lors d’un solo de batterie qui le voit, en deuxième moitié, prendre des baguettes enflammées d’un très bel effet.
Le chanteur demande à la foule de s’écarter avant le titre Sirens. Cela donne un petit mosh pit sautillant qui se referme assez rapidement et la foule retrouve sa forme initiale, toujours plus dansante.

La reprise du titre Something Just Like This en featuring avec Coldplay ne passe pas inaperçue. La voix de Chris Martin est passée , en ajout du chanteur des Chainsmokers, dans les enceintes du Zénith. Un coup de cotillons est lancé sur New-York City. Cependant cela n’est rien par rapport au final de Closer où cotillons, lasers et feux d’artifice sont artistiquement bien assénés. Le rappel est composé du premier gros hit du groupe #SELFIE et termine d’achever le public.

En ce moment nous arrivons enfin à clôturer un certain nombre de dates reportées plusieurs fois. Certains ont finalement tout annulé, mais nous sommes ravis que les Chainsmokers aient maintenu leur date au Zénith de Paris. Nous en avons pris plein les yeux, plein les oreilles, une setlist longue comme le bras. Aucun regret, cela valait le coup d’attendre un peu plus.