The Script est de retour à Paris, à Pleyel, ce 2 décembre 2024. Le groupe revient deux ans après sa tête d’affiche au Trianon et un an après l’ouverture de P!nk à la Défense Arena. Il vient présenter Satellites, son dernier album sorti à l’été.
Tom Walker
La soirée démarre avec le chanteur écossais Tom Walker. Il est accompagné de tout un groupe avec un pianiste, batteur, claviériste et une guitariste électrique. Tom Walker démarre le set avec une guitare acoustique.
Les morceaux proposés sont très pop avec des sonorités électroniques dès lors que le chanteur lâche sa guitare. Il la reprend pour un Just You and I très acoustique tout en douceur. Tom Walker troque ensuite sa guitare acoustique contre une électrique pour un énergique Holy Ghost.
Il termine son set avec succès grâce à son hit bien connu, Leave a Light On.
The Script
Une fois la scène libérée on change de nation. Les irlandais de The Script arrivent sous l’ovation de la salle Pleyel après une intro de tambours.
Le groupe veux commencer efficace avec You Won’t Feel a Thing et Superheroes. Le chanteur Danny O’Donoghue ne semble pas dans sa meilleure forme vocale. Il a des difficultés à tirer les notes. Cela ne l’empêche pas de performer et de communier directement avec le public. Il fait chanter ce dernier avec lui à la fin de Rain.
C’est au quatrième morceau que l’on trouve le premier extrait du dernier album. Both Ways était le premier single publié en amont de la sortie de l’album.
Pour le classique The Man Who Can’t Be Moved, le chanteur démarre le morceau assis en tailleur sur la scène. Il se met ensuite au piano pour le titre The Last Time. On reste toujours dans la douceur avec Millionaires où es guitares acoustiques sont de sortie.
Le morceau If You Could See Me Now est ensuite dédicacé à leur camarade guitariste Mark Sheehan, décédé le 14 avril 2023.
C’est l’intégralité du groupe qui passe en acoustique pour Inside Out, extrait également de Satellites. Même le batteur Glen Power vient s’assoir sur un cajòn en avant de scène. Une introduction à la guitare démarre pour Never Seen Anything « Quite Like You ». Le chanteur se déplace ensuite rapidement pour retourner au piano. C’est après cela que le frontman de The Script décide de prendre un petit bain de foule et chanter au milieu du public de Pleyel.
Danny O’Donoghue retourne à la guitare sur No Good in Goodbye. La voix du chanteur est toujours un peu poussive, mais cela n’empêche pas le public d’être totalement derrière lui. Paint the Town Green voit des confettis tirés au moment du pont. Quant à For the First Time le public chante seul après les premières notes. On constate alors l’impressionnante fameuse acoustique de la salle Pleyel.
Un rappel se compose enfin de Home Is Where the Hurt Is, dernier extrait du récent opus. Puis Breakeven et la conclusion de Hall of Fame avec les flashs des téléphones du public allumés.
C’était un nouveau succès pour The Script qui s’est essayé à la majestueuse salle Pleyel. La forme vocale du chanteur était certes dommage, mais pleinement compensé par l’énergie de la prestation. L’union et la communion faite avec le public était vraiment ce qu’on attend d’une prestation live digne de ce nom !
Setlist :
- You Won’t Feel a Thing
- Superheroes
- Rain
- Both Ways
- Six Degrees of Separation
- The Man Who Can’t Be Moved
- The Last Time
- Millionaires
- If You Could See Me Now
- Inside Out
- Never Seen Anything « Quite Like You »
- Before the Worst
- Nothing
- No Good in Goodbye
- Paint the Town Green
- For the First Time
Rappel - Home Is Where the Hurt Is
- Breakeven
- Hall of Fame