En pleine tournée européenne, Thornhill s’arrête à Paris le temps d’une soirée pour le plaisir de leurs fans français. C’est au Backstage by the Mill que le rendez-vous est pris pour les fans qui attendaient une date headline alors qu’ils sont passés en première partie de Polaris en mars dernier. Retour sur leur prestation à Paris.
Tss
TSS fait son entrée sur une intro de batterie, vite rejoint par le guitariste. Puis, surgissent les deux chanteurs aux allures d’Oli Sykes, qui alternent entre chant clair et scream. La présence scénique est bonne, ils jouent bien avec le public en les faisant participer. Quoi qu’un peu timide, le public semble apprécier la prestation. Leur musique varie de sonorités plus pop et dansantes sur des paroles en français, à des riffs agressifs et des screams bien placés. C’est à la fin du set que le public décide de s’élancer dans un petit wall of death. TSS pique notre curiosité, il faudra s’attarder davantage à leur discographie.
Thornhill
Il est 20h50 quand le quatuor entre sur scène sous les acclamations du public. Thornhill démarre d’entrée de jeu avec The Hellfire Club, le public reste assez discret au début du set se limitant aux headbangs. Il faut dire que malheureusement le show n’est pas complet ce soir à Paris. Malgré cela, la performance de Thornhill n’aura pas dérogé à la règle. Le show est quali, comme à chaque fois, du début à la fin, même si le chanteur nous avouera être un peu malade. On note le petit clin d’œil au public français avec une carte postale de la Tour Eiffel posée sur la grosse caisse de la batterie.
L’ambiance monte
Les hostilités sont lancées sur Raw, les corps commencent à se lancer dans un mosh pit. Dès lors, l’ambiance ne redescendra pas d’un poil, maintenant que les corps sont échauffés. Et c’est sur nerv, nouveau titre paru la semaine dernière, que le show se poursuit. Il faut dire que ce titre est particulièrement efficace en live, entre les riffs agressifs et le break implacable, ça vaut le détour. Et le public semble entièrement satisfait à en voir les sourires sur les visages. Les singalongs commencent s’intensifier à chaque refrain sur View From the Sun et Lily & The Moon, laissant l’opportunité à Jacob (chant) de tendre le micro au public.
Un set de qualité
Alors que l’intro de Viper Room résonne, le chanteur demande au public de le suivre en tapant des mains en rythme, pour les accompagner. Les passages de batterie sur ce morceau font sensations. La salle hurle et applaudie de plus en plus fort à chaque intervention de Ben (batteur) qui a droit à une belle mise en avant. La participation du public ne se fait pas désirer quand le chanteur demande de lever les mains pour Obsession. Mais c’est Casanova qui raflera la palme de la meilleure prestation live ce soir. Avec un wall of death qui vient malmener les corps sur la fin de soirée. Beaucoup de monde se prend au jeu sur ce titre, qui est un savant mélange entre Muse et Deftones, entraînant la foule jusqu’au break de fin avec violence.
Enfin, c’est sur Where We Go When We Die que se termine le set de Thornhill à Paris. Alors que les singalongs redoublent durant ce morceau, il règne un air de trop peu ce soir. Onze titres passés bien vite, qu’on voulait faire durer. Mais c’est le sourire aux lèvres que Thornhill nous remercie avant de sortir.
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