Il y avait quelques années que nous n’avions plus vu Toto à l’affiche du Zénith de Paris. L’iconique groupe américain était abonné à cette grande salle pendant de nombreuses années. Cependant c’est la première fois depuis 2015 qu’ils reviennent y fouler les planches.
Christopher Cross
Le chanteur et guitariste Christopher Cross ouvre la soirée avec ses compères. L’américain est accompagné de tout un orchestre. On dénombre autour de lui un pianiste, un batteur, un autre camarade au synthé qui fait parfois également du hautbois ou du saxophone. Trois chanteuses choristes sont également présentes sur une estrade pour compléter la formation.
Le « soft rock » du chanteur démarre tout en douceur cette soirée. Le public semble connaitre déjà quelques morceaux à en croire la clameur au début de ceux-ci. En effet ce n’est pas un nouveau venu qui a été choisi. Le musicien de 73 ans est plus âgé que les membres du groupe à venir et à démarrer sa carrière dans la même période.
Toto
Les américains de Toto arrivent sur scène et le public du Zénith les acclament avec ferveur. Le groupe entre sur l’instrumental Child’s Anthem. Ensuite Carmen voit le (plus) jeune Dennis Atlas, au synthé, apporté un puissant chœur d’accompagnement [Nldr : il a 36 ans, mais rapporté à la moyenne d’âge du groupe il est bien plus jeune].
Pour Rosanna le guitariste Steve Lukather se met également au chant. Après Pamela le deuxième pianiste, Greg Phillinganes, a le droit a un solo de mise en lumière. Sur Georgy Porgy le musicien Warren Ham aux tambours nous montre ses talents à la flûte traversière. Le multi-instrumentaliste performe d’ailleurs également au saxophone, à l’harmonica et fait parfois quelques chœurs.
C’est au tour de Dennis Atlas d’avoir son moment de mise en avant avec un solo. Avant d’enchainer sur White Sister. La foule, qui est ce soir en configuration tout assis, se lève intégralement pour l’entrainant titre I’ll Supply the Love. Ensuite le batteur Shannon Forrest performe à son tour en solo.
Pour le morceau Don’t Chain My Heart le guitariste Steve Lukather récupère une guitare qu’il présente comme ayant appartenue au regretté Jeff Beck. Pendant le solo du milieu de morceau les deux pianistes et le chanteur le regarde côte à côte les bras croisés. Après que chaque membre ait été présenté c’est le morceau Stop Loving You qui est interprété.
C’est enfin qu’arrive pour conclure le set les deux iconiques et inévitables hits de Toto pour faire frémir le Zénith. Le puissant Hold The Line précède l’encore plus culte Africa.
Succès prédit et inévitable pour un Toto toujours en forme dans un Zénith complètement acquis à sa cause. La jeunesse du musicien/choriste Dennis Atlas apporte un vrai plus et un tonus non négligeable dans ce show.
Setlist :
- Child’s Anthem
- Carmen
- Rosanna
- Mindfields
- I Will Remember
- Pamela
- Keyboard Solo (Greg Phillinganes)
- I Won’t Hold You Back
- Angel Don’t Cry
- Georgy Porgy
- Keyboard Solo (Dennis Atlas)
- White Sister
- I’ll Be Over You
- I’ll Supply the Love
- Drum Solo
- Don’t Chain My Heart
- Stop Loving You
- Hold the Line
- Africa
Live report : Gaël | Photos : Vincent
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