Live reports | Turnstile de retour sur la scène de L'Olympia

Le lundi 17 juin, Turnstile a fait son grand retour à Paris, enflammant la scène iconique de L’Olympia avec un concert en tête d’affiche. Accompagnés du groupe de hardcore australien Speed, la soirée a été une déferlante d’énergie et de moments mémorables.

Speed

Dès que les membres de Speed sont montés sur scène, l’atmosphère s’est enflammée. Un énorme pit s’est ouvert tout de suite, et le public était prêt à accueillir le groupe avec une énergie débordante. Aux premières notes de « A Dumb Dog Gets Flogged« , les moshers ont envahi le pit presque instantanément. À la deuxième chanson, « Big Bite« , le chanteur était déjà à la barrière avec la foule, pour se nourrir de leur énergie. Speed a montré sa polyvalence pendant « Shut It Down » et « Real Sick » en échangeant les rôles respectivement entre le chanteur et un des guitaristes et le chanteur et bassiste.

« THE FIRST TEST » a été très attendu du public, notamment pour le moment viral où le chanteur joue de la flûte traversière. Un contraste surprenant mais apprécié dans une chanson de hardcore.

C’était seulement le deuxième concert de Speed à Paris, et ils ont été accueillis avec un enthousiasme incroyable. Espérons que cela les motive à revenir jouer en France prochainement !

Setlist

1. A Dumb Dog Gets Flogged
2. Big Bite
3. Shut It Down
4. Every Man For Themself
5. One Blood We Bleed
6. Real Sick
7. Real Life Love
8. We See U
9. THE FIRST TEST
10. Not That Nice

Turnstile

Une Entrée Triomphale

À 21h, « I Want to Dance with Somebody » de Whitney Houston résonne dans la salle. Le public chante avec enthousiasme, impatient de voir Turnstile monter sur la scène de L’Olympia. Après une attente qui semble interminable, une intro atmosphérique commence et les lumières s’éteignent. À la première note, la fosse se transforme en une mer humaine, tout le monde se balançant de gauche à droite, en avant et en arrière. L’énergie atteint son apogée dès le début avec « T.L.C. (Turnstile Love Connection)« , et sans pause, ils enchaînent avec « ENDLESS » et « Fazed Out« . Ce début intense donne le ton pour toute la suite du concert.

Des Interludes Immersives

Heureusement, Turnstile nous offre des petits moments de répit avec des interludes toutes les 2-3 chansons. Le public accompagne Brendan (chanteur) sur toutes les paroles, en particulier pendant l’intro de « Underwater Boi« , jouée presque dans le noir avec seulement des lumières bleues en fond, créant une ambiance sous-marine parfaitement dans le thème. Toute la foule chantait en chœur :

Boy has got a long way to go
Underwater
Swimming through the seasons of cold
Underwater

Après cette intro tranquille, ils jouent la chanson en entier, et la foule reste déchaînée même pendant ce morceau plus calme de leur discographie. L’énergie remonte avec les rythmes groovy de « DON’T PLAY« , « Drop« , et « Real Thing« , chacun augmentant la température de la salle.

Une Énergie Débordante

Sur « NEW HEART DESIGN« , le public chante non seulement les paroles mais aussi la mélodie jouée par Pat (guitariste). Mention spéciale à Franz aka Freaky (bassiste), qui a réussi à garder une énergie monstrueuse tout au long du set. Pendant « WILD WRLD« , la foule se transforme en une véritable chorale avec ses back vocals. Après « Fly Again« , nous avons droit à un super solo de batterie de Daniel sous les encouragements continus du public. Le concert reprend de plus belle avec « Blue by You » et « BLACKOUT« , toujours chantées en chœur avec le public.

S’en suit une brève pause avec « ALIEN LOVE CALL« , sur laquelle nous avons droit à une apparition de Blood Orange. Le set se termine en beauté, sans rappel, avec les iconiques « MYSTERY » et « HOLIDAY« . On a même droit des canons à confettis pour rendre le moment encore plus mémorable. L’énergie a atteint son paroxysme.

Daniel, Franz, Meg, Pat et Brendan ont vraiment su nous offrir un show de qualité et nous ont emporté dans une sorte de transe collective avec eux. Avec près d’une vingtaine de chansons sur la setlist, la performance de Turnstile à L’Olympia a été une expérience immersive, que nous ne sommes pas prêts d’oublier.