Ce dimanche 6 octobre, l’Olympia a accueilli le groupe de rock danois le plus chaud du moment : Volbeat ! La bande de Michael Poulsen aura su enflammer la salle légendaire, en compagnie de leurs potes Danko Jones et Baroness ! Récit d’une soirée sous le signe du rock n’ roll !
17h30, les portes de l’Olympia s’ouvrent sur les fans de Volbeat, sous les yeux des passants ne sachant rien du groupe danois. En effet, s’il remplit les arènes ailleurs en Europe, Volbeat est assez peu populaire en France ! Mais ses fans n’en sont pas moins dévoués. Une fois installé, on patiente une heure avant le début de l’ouverture, qui ne sera pas des moindres ! Danko Jones, que l’on connaît déjà bien, investit la scène devant les fans venus de bonne heure. Le rock n’ roll puissant et rapide du canadien semble séduire les fans dès les premières mesures d’I Gotta Rock. La setlist couvrira une bonne partie de la discographie de Danko Jones, cependant certains classiques comme Just A Beautiful Day, Legs ou Lovercall manqueront à l’appel. Qu’à cela ne tienne, le show reste concis et efficace, First Date et Full Of Regret séduisent l’assemblée pendant que My Little RnR achèvera le (très court) set sans aucune fausse note (si on oublie la chute de Danko, trébuchant sur des câbles, puis demandant au public de ne pas en parler autour d’eux, mais chut !). Au vu des visages des fans de Volbeat, Danko Jones vendra à coup sûr de nombreuses places lors de son prochain passage à la capitale !
Baroness s’emparent ensuite de l’Olympia pour un set qui, lui, sera bien plus conséquent ! Bien déterminés à faire forte impression, les américains joueront plus de 50 minutes leur sludge complexe et noise. Le son du groupe déstabilisera visiblement une bonne partie de l’assemblée, au vu du monde dans le hall d’entrée pendant le set de Baroness, mais les curieux auront le droit à un set dantesque ! En effet, pour défendre leur dernier album en date, Gold And Grey, Baroness décident de sortir le grand jeu. Nick Jost (en interview par ici) est souriant tout au long du set, Gina Gleason est déchaînée à la guitare mais d’une précision remarquable, et John Baizley fascine par sa voix profonde et son jeu de guitare alambiqué. La part belle sera faite à Gold And Grey (4 morceaux de l’album seront joués), et à mes oreilles, ils étaient les plus remarquables (notamment Tourniquet et Throw Me An Anchor), mais les fans de longue date seront aussi récompensés par des classiques tels que Isak et Take My Bones Away. En somme, Baroness ont joué un set très efficace et énergique, mais dans un style qui dénote un peu ce soir, et aura perdu une partie du public par son style alambiqué, un peu trop pour les fans de Volbeat, qui auront préféré Danko Jones.
Les roadies font les dernières installations, une personne passe affublée d’un tee-shirt « le rap c’est mieux » et déclenche moult protestations de l’assemblée. Il est 21h tout est prêt, Red Right Hand de Nick Cave & The Bad Seeds (et accessoirement le générique de la série Peaky Blinders) retentit.
Volbeat entre en scène sur Hallelujah Goat. Le moins qu’on puisse dire c’est que le son est particulièrement bon. Ce n’est pas toujours une grande réussite, mais là on entend parfaitement la voix de Micheal Poulsen, qui heureusement l’a retrouvé après un passage à vide il y a peu. Lola Montez et Doc Holliday font suite et font se trémousser les fans, déjà bien agités. Voici Sorry Sack of Bones qui est le premier titre issu du dernier album Rewind, Replay, Rebound. Ce dernier semble déjà bien apprécié de la foule présente. S’en suit le hit For Evigt puis Sad Man’s Tongue.
Volbeat a logiquement choisi d’intégrer la chanson Black Rose à sa setlist. En même temps Danko Jones est présent sur cette tournée, pourquoi se priver de faire venir leur comparse sur scène pour l’interprétation originale du titre ? Vient le retour des extraits du dernier opus. When We Were Kids démontre une fois de plus la puissance vocale du chanteur danois, encore une fois, particulièrement bien mise en avant ce soir. Pelvis on Fire semble faire l’unanimité dès les premières notes, ce dernier album est définitivement adopté par le public de l’Olympia. Le combo nous présente un panel de sa discographie en jouant à la suite Slaytan, Dead but Rising et Fallen. Le récent Die To Live donne l’étrange impression d’écouter du métal tout en donnant envie de danser le twist. Le premier single d’un album est généralement celui qui ouvre les concerts de la tournée suivante. Ce soir ce sera pour la clôture que nous avons la chanson Last Day Under the Sun. Le rappel commence par The Devil’s Bleeding Crown et atteste que c’est bien Seal The Deal and Let’s Boogie qui est le plus représenté ce soir. Le dernier extrait de Rewind, Replay, Rebound est l’entraînant Leviathan, précédant Pool of Booze, Booze, Booza.
Et enfin comme cela était attendu c’est Still Counting qui referme ce show d’une heure et demie. La chanson permettant un dernier circle pit, à la demande de Michael Poulsen, par des fans qui ne se font pas prier.
Une soirée très rythmée. Volbeat n’a rien perdu de sa superbe, une prestation à la hauteur des attentes.
Merci de votre lecture ! On vous laisse quelques morceaux pour vous rappeler de cette soirée mémorable si vous y étiez et pour découvrir les artistes si vous n’y étiez pas !
Gaël Coulon & Valentin Pochart.