Beyoncé – Renaissance : c’est parti pour la fête !

Après 6 ans d’attente, Beyoncé a enfin sorti son 7ème album, intitulé Renaissance, ce vendredi 29 juillet. La Queen B a d’abord annoncé ce nouveau projet le 16 juin, avant de publier le premier single, Break My Soul, le 21 juin. Ce titre symbolise parfaitement la nouvelle direction que la chanteuse a voulu prendre : une ambiance festive, en hommage aux divers genres de musique électronique.

Car c’est en pleine pandémie que Beyoncé a créé Renaissance, dans un moment d’isolement mais aussi de frustration, car elle ne pouvait rien partager avec ses fans. Cet album est donc une ode à la fête, mais aussi à la liberté, à l’indépendance et au self-empowerement.

L’attente des fans était à son comble et leur loyauté a été mise à rude épreuve. En effet, l’album a fuité dès mercredi 27 juillet à cause d’une erreur de mise en rayon au supermarché Leclerc. Pourtant, les fans ont pris leur mal en patience et ont attendu la sortie officielle pour découvrir Renaissance : une occasion rare dans le monde de la musique !

Pour ceux qui n’ont pas encore écouté l’album, voici le lien Spotify :

Alors, qu’avons-nous pensé de Renaissance de Beyoncé ?

Étant fan de musique électronique, notamment house, j’étais très curieuse d’écouter ce nouvel album et de voir comment Beyoncé allait s’en sortir.

De manière générale, je trouve que Renaissance relève clairement le défi et nous donne envie de rejoindre la piste de danse. Dès les premiers titres, I’M THAT GIRL ou COZY, le rythme est entraînant, voire hypnotique.

Les premières secondes d’ALIEN SUPERSTAR m’ont paru surprenantes car elles m’ont donné l’impression d’écouter de l’électro. Il suffit de regarder les crédits pour mieux comprendre : Luke Solomon et Honey Dijon, légendes de la musique house, font partie des producteurs du titre. L’alchimie a opéré : ce morceau est extrêmement réussi et le vocal de Beyoncé se mêle très bien à l’instru.

Le travail de références dans Renaissance est vraiment monumental : Beyoncé invoque Nile Rogers dans CUFF IT, Robin S dans BREAK MY SOUL ou Donna Summer dans SUMMER RENAISSANCE. Cette technique de sampling, omniprésente dans cet album, n’est pas sans attirer les foudres de certains : on pense notamment à Kelis qui a récemment accusé la star d’avoir plagié Milkshake.

Si ce 7ème projet est globalement très inspiré, certains sons le sont beaucoup moins. Par exemple, j’ai trouvé que CHURCH GIRL ou ALL UP IN YOUR MIND souffraient de disharmonie entre les divers éléments sonores qu’ils tentaient d’inclure. D’autres titres ne m’ont pas paru remarquables, comme VIRGO’S GROOVE ou PURE/HONEY, comme s’il leur manquait quelque chose. Il fallait néanmoins s’y attendre, car sur 16 morceaux, il est difficile de faire un sans-faute. La Queen B a néanmoins réussi à créer une oeuvre homogène et différente de ce qu’elle a pu faire auparavant. Avec la mention « Act I » devant Renaissance, on s’attend d’ailleurs à une suite toute aussi intéressante et novatrice : la suite au prochain épisode !

VERDICT

Renaissance permet de confirmer la force de Beyoncé, qui est capable de se réinventer et de capter les influences du moment. La musique électro, dance et house connaît un second souffle et il est très intéressant de voir comment cette dynamique inspire d’autres artistes, comme Drake récemment. Beyoncé montre ici qu’elle a très bien digéré toutes ces inspirations et qu’elle sait les réutiliser avec originalité. Néanmoins, même si j’ai pour habitude de saluer les artistes qui innovent, j’ai trouvé que quelque chose manquait dans cet album. Tous les titres sont entraînants, extrêmement bien faits et j’admire le travail monstrueux qui se cache derrière Renaissance. Pourtant, aucun morceau ne m’a vraiment marqué à la première écoute.

Les prochaines réécoutes me feront peut-être changer d’avis, ou encore mieux… Peut-être qu’il me faut seulement entendre cet album sur le dancefloor !

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