analysis paralysis
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Four Year Strong débarque au milieu de l’été avec analysis paralysis, son sixième album. Les américains, que l’on avait pas entendu depuis Bad Brain (2020), refont surface avec un opus revisitant le punk rock et bien au delà. Avec une carrière de plus de 20 ans d’existence dans le genre, le groupe a trouvé la parade pour renouveler leur discographie et surprendre les fans.
analysis paralysis
Les précurseurs du easycore s’éloignent de leur pop punk habituel avec des sonorités beaucoup plus brutes. Un album incomparable au reste de leur discographie, tant l’expérimentation des genres sur les différents morceaux est notable. Nous avons été habitués de leur part à des morceaux de pop punk mais la surprise sur cet album ce sont les passages plus hardcore. D’entrée de jeu avec aftermath/afterthought, Four Year Strong envoie un break violent qui donne le ton à ce qu’il va suivre. Des riffs saturés, un refrain qui envoi du lourd, de quoi faire fureur dans un pit. Et même si nous avions déjà entendu ce morceau qui figure parmi les singles sortis dans l’année, il ne nous laisse pas indifférent.
Four Year Strong parvient à composer des morceaux puissants et tout aussi catchy et dansant à la manière de Turnstile sur uncooked. Alors que le rythme du refrain devient plus lent, le ton monte pour entamer un passage beaucoup plus nasty. Le mélange est extrêmement réussi et on sent que le titre est taillé pour faire la fête dans une salle. D’autres titres comme daddy of mine intègre des riffs beaucoup plus metal avec une batterie qui tabasse. Dans paranoia on sent une influence des musiques des années 2000 et rollercoaster nous embarque dans des montagnes russes musicales. Avec une intro plutôt douce avant un « no future » qui lance un morceau hyper énergique. Les riffs puissants sonnent un retour au punk rock, et c’est ce qu’on apprécie le plus sur analysis paralysis, c’est la surprise qu’on peut trouver derrière chaque refrain et couplet.
pop punk forever
Evidemment Four Year Strong ne délaisse pas pour autant ses sons pop punk avec un maybe it’s me semblable à du Neck Deep. Un morceau un peu plus doux qui pourrait devenir un classique du genre. bad habits et better get better renouent avec leur origine en intégrant des sonorités metalcore et la combinaison est réussie. Mais dead end friend nous entraîne davantage dans notre côté emo alors que l’intro est lancée. Un futur hymne pop punk ? En tous cas, le rythme metalcore avec des riffs stridents ajoutent une nouvelle dimension au morceau. On en peut pas s’empêcher d’imaginer un public reprendre les paroles du refrain en chœur.
Les américains savent aussi nous donner des temps de pause pendant l’écoute de ces douze titres. On note quelques balades comme STFIL (sucks to fall in love) un moment plus doux, et how do i let you go. Enfin, c’est ce dernier qui clôture un album très intéressant. On sait déjà qu’il ne plaira pas à tous les fans avant plusieurs écoutes.
Ne manquez pas le retour de Four Year Strong à Paris au Backstage By The Mill le 17 février 2025, une date qui s’annonce exceptionnelle !
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