Free Moksi
par Moksi
Trois ans après leur dernier album The Return of House Music, le groupe néerlandais revient avec leur nouvel album Free Moksi. Un album transcandant, riche en collaboration variée, mixant les genres et où les artistes alternent entre douceur et dureté.
Un début chaotique..
Avec After the After , le groupe s’allie à Dread MC avec un premier morceau chaotique créant une montée en puissance qui se poursuivra dans l’album. On reste sur de la Bass house avec Skinny Dippin’ , une sonorité plus mystique et Jonathan qui donne le ton.
… qui redescends en intensité
Grâce au 3e morceau A million dollar, la douceur de la voix de WET casse la gravité instaurée précédemment. Une dureté également cassée par des paroles plus légères, mais gardant l’aspect transcendant des deux morceaux précédents.
Pour repartir encore plus fort !
Mais ce n’est que de courte durée avec Shout Like, qui revient s’imposer avec une atmosphère oppressante. appuyé par la façon de chanter de LexBlaze qui enchaîne les paroles d’une traite en reprenant très peu son souffle.
Sans parler des 2 autres morceaux One Bad Bitch et T.T.Y.N qui portent deux voix féminines au style insolent (ou « sassy » ) avec des instruments aux sonorités « tranchées » et métallique.
Un mélange de plusieurs genres
Comme pour A Million Dollar, le morceau What can I do, vient ralentir l’album et apporter de la douceur. La voix de Dan Soleil et l’instrumentale apporte un style plus pop et plus frais. Un son assez catchy, sur lequel on se verrait bien danser un soir d’été.
« Moksi Switch it »
De nouveau, ce n’est qu’éphémère avec Keepin it real, qui revient s’imposer et un « Moksi switch it » qui fait plaisir à entendre. Et cela, pour la première et seule fois de l’album. Une collaboration explosive avec Slushii, et qui pour moi est le morceau le plus headbanger de l’album!
Retour sur un morceau électro-pop avec Praise the day, le seul morceau de l’album sans collaboration affichée. Comme entre le 3e et 4e morceaux, ce morceau vient ralentir le rythme.
Le label Barong regroupe Moksi et Mike Cervello sur le morceau Brooklyn. Il vient apporter une touche de Hip-hop à l’album et étendre la palette de genres utilisés par le duo.
Une clôture qui contraste avec le début
Inside of me nous fait voyager sur une autre galaxie avec une instrumentale planante et apaisante, et surtout grâce à la voix émouvante de NANAMI. On retrouve de nouveau Dread MC qui revient apporter une touche chaotique, rebelle et imprévisible avec le morceau Fuck your rules aux effets glitchs.
Et c’est Dan Soleil qui revient sur le dernier morceau de l’album et clôture avec You can see the light, un son lumineux et rassurant, et qui vient contraster avec le début d’album agressif et imprévisible.
Conclusion
En somme, j’aurais vraiment aimé revoir une collaboration avec Digitzz, car je trouvais leur synergie incroyable avec Boom Shakalaka et Do you hear me.
Néanmoins le duo a le mérite de mixer les genres et de susciter une palette de d’émotions différentes. Les artistes ont diversifié leurs collaborations, et c’était un plaisir de les écouter alterner entre dureté et légèreté. Mais aussi mélodique et hard, tout au long de Free Moksi.
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Free Moksi
par Moksi