Imagine Dragons – LOOM, Vegas summer vibes !

L’été, c’est maintenant ! Et même si le temps n’étiez pas dans le mood, il est toujours possible de compter sur Imagine Dragons pour illuminer ta saison estivale ! Voici donc la review de leur dernier album sorti le 28 juin dernier, LOOM ! 

IMAGINE DES ONDES

Venant de Las Vegas, Imagine Dragons ont-ils imaginé le succès fulgurant qu’ils allaient recontrer lors de leurs débuts? Car, soyons honnêtes, qui, dans le monde, n’a pas encore entendu une seule fois ce nom prononcé à la radio ?

Formé en 2008, ils sont encore à ce jour constitué de Dan Reynolds, seul membre d’origine rejoint l’année suivante par Wayne Sermon et Ben McKee. Et autant vous dire qu’avec un chanteur pareil, ils ne pouvaient avoir que de la suite dans les idées. Issu d’une famille mormone, Dan Reynolds forme son groupe alors que les petits gars n’ont que 17 ans. Et son bagage de communication et marketing lui permettra de révéler tout leur potentiel musical.

Ayant le luxe de faire leur débuts dans les salles de Vegas, leur lieu d’origine, ils sont très vite repérés par Alex da Kid. Leur premier album Night Visions sera d’ailleurs un succès fulgurant. 

Mais n’allez pas penser qu’ Imagine Dragons, ce n’est que paillettes ! En effet, dix ans après leur création, Dan Reynolds s’ouvre à son public en évoquant ses problèmes de santé handicapants mais aussi sa dépression carabinée qu’il refuse de cacher plus longtemps. Sensibilisant sur la perception de la société sur des sujets comme la dépression, la spondylarthrite ankylosante ou encore la rectocolite hémorragique (deux maladies auto-immunes dont il souffre), il crée une véritable libération de la parole qui séduit son auditoire, le rendant d’autant plus solidaire.

Très engagés dans des sujets aussi divers que des fondations contre le cancer Tyler Robinson Foundation dont ils ont l’initiative ou encore la cause LGBTQ+, Black Lives Matter ou le conflit en Ukraine, le groupe use et abuse des ficelles de l’industrie musicale pour servir des intérêts sociétaux quite parfois à cliver.

Les américains sont d’autentiques machines à tubes, avec entre autres Radioactive, On the Top of the World. Car ils ont sur leur table de chevet, trois American et dix Billboard Music Awars ainsi qu’un Grammy Award.

https://www.youtube.com/watch?v=7wtfhZwyrcc

De toute façon, même sans être fan, aller à un concert d’ Imagine Dragons, c’est passer son temps à dire « Ah oui ! Celle-là je la connais, je l’ai entendu sur telle radio ou dans tel film. » Spot publicitaires, films, jeux vidéos, ils sont vus et aimés de tous. Est-il possible d’écrire un article sur eux sans souligner l’apogée ? Une collaboration multiple avec RIOT Games, propriétaire de League of Legends avec Warriors en 2014 d’abord puis Enemy à l’occasion de la sortie de la série Arcane. 

TITRES DE L’ALBUM

1. Wake Up
2. Nice to Meet You
3. Eyes Closed
4. Take Me to the Beach
5. In Your Corner
6. Gods Don't Pray
7. Don't Forget Me
8. Kid
9. Fire In These Hills
10. Eyes Closed (feat. J Balvin)

PO, PO, PO, POCHETTE !

C’est une pochette très cyberpunk qu’on retrouve pour ce nouvel album LOOM. Sur fond de soleil extraterrestre aux couleurs aussi belles qu’un coucher de soleil d’été indien, on peut voir un axe dessiné par les reflets lumineux découpant la pochette en deux, créant presque un miroir entre deux mondes. LOOM arrive tel un album d’été et ce n’est pas la plage à marée basse qui va nous contredire.

LOOM

Imagine Dragons, c’est d’un côté des chansons virulentes avec une bonne base rock et quelques sons éléctro face à des chansons plus intimes, souvent accompagnées de piano. Un album =  alternance d’humeur et d’ambiance telle les vagues de l’océan. Pour autant, LOOM revêt des couleurs bien plus pop que certains albums d’Imagine Dragons qu’on a encore en mémoire comme Night Visions ou Evolve.

L’entrée en matière avec Wake Up nous plonge dans l’univers auquel tout fan de Imagine Dragons est habitué. Dans le même esprit, on retrouvera Take Me to the Beach.

Beaucoup plus légère, Nice to Meet You sonne dès les premières notes comme ces chansons d’été qu’on a déjà vus les années passées. On aurait tendance à penser que son côté insipide n’en fera pas le tube de la saison pour autant.

Un peu dans la même vague que la célébrissime Enemy, Eyes Closed, elle, vient se dégager du lot. Le titre bénéficiant d’une deuxième version avec J. Balvin apporte un slam espagnol qui brise le monologue habituel des chansons à chanteur unique.

Bien plus calme et solennelle, l’éternel mélancolie de Imagine Dragons se retrouve dans les questions existentielles de In Your Corner, Don’t Forget Me ou encore Fire in These Hills. Cette dernière éventrant une nouvelle fois les clichés du titre d’été avec son saxo en fond.

Et au milieu, God Don’t Pray qui pour le coup surprend un peu son monde avec son instru complémenté par une piste 8 bits et son refrain entêtant. Ce tout formant une sorte de martèlement musical.

Alors, que retenir de ce nouvel album LOOM, d’Imagine Dragons? indubitablement, Eyes Closed et God Don’t Pray qui font le job et restent en tête. Quand bien même, on reconnait là l’atmosphère des titres à succès précédents.

Malgré le temps et même si c’est horriblement commercial, Imagine Dragons persiste encore et toujours à allier savamment musique entrainante, électronique et rock. Pour le reste, malheureusement, rien de nouveau sous le soleil (de la pochette). L’album s’écoute avec plaisir mais le gros défaut de LOOM, c’est qu’une fois écouté, on l’oublie aussi vite… Arrivera-t-il à dépasser la quinzaine de sortie sans tomber dans les méandres musicales ?

DRAGONS TOUR

Avec le LOOM World Tour, Imagine Dragons frappe encore et toujours un grand coup. Les précommandes d’album sont encore et toujours ouvertes et donnent lieu à une prévente exclusive pour leurs prochaines dates notamment françaises. Cela laisse un goût un peu amer mais c’est le prix d’une notoriété toujours plus forte.

Si cette review vous a plu,  retrouvez les autres ici !