Hyperdrama
par Justice
Attendu par beaucoup, Hyperdrama, le nouvel opus de Justice est disponible depuis quelques semaines. Retour sur ce qui s’annonce comme l’un des albums de 2024 !
Huit ans c’est une éternité… Et avec quatre albums en 20 ans, Justice sait se faire désirer ! Hyperdrama, disponible depuis le 26 avril, marque un retour tonitruant de la part du duo éléctro français.
Justice – Hyperdrama : titre par titre
« Neverender » feat Tame Impala
Premier titre et première collaboration avec Tame Impala de l’album, « Neverender » annonce du très bon pour la suite des pistes. La voix de Kevin Parker, leader de Tame Impala, apporte un supplément d’âme à ce morceau aux sonorités dreampop, électro et funk à souhait. L’un de nos coups de cœur, sans nul doute !
« Generator »
Ce titre est une pure déclaration d’amour de Xavier de Rosnay et Gaspard Augé au style gabber. Durant tout le morceau, le tandem nous embarque dans une nuit berlinoise. Difficile de ne pas résister à la puissance du chaos sonore présent durant les cinq minutes du morceau.
« Afterimage » feat Rimon
Autre coup de cœur, « Afterimage » nous enveloppe d’une douceur grâce à la voix suave de la chanteuse néerlandaise Rimon. Le mélange entre la pop et la techno offre un titre très plaisant à l’écoute. Il devrait, sans aucun doute, parfaitement fonctionner en live !
« One Night/ All Night » feat Tame Impala
Premier titre dévoilé par le duo il y a quelques mois, « One Night/ All Night », dès les premières mesures, donne envie de rejoindre le dancefloor. Alternant entre techno hardcore et disco, le morceau est l’un des plus représentatifs du style Justice d’Hyperdrama. On craque, une fois de plus, pour la douceur de la @voix de Kevin Parker.
« Dear Alan »
Piste la plus longue de l’album avec ses 5 minutes et 33 secondes, est capsule spatio-temporelle qui nous envoie directement au début des années 2000. L’accélération rythmique, aux trois quarts du morceau, nous fait chavirer dans un autre espace-temps plus virevoltant et très appréciable.
« Incognito »
Difficile de ne pas entendre l’amour du cinéma de Justice sur ce morceau, notamment au début et à la fin. Le reste du morceau nous embarque dans une cavalcade cosmique durant laquelle des voix robotiques croisent des battements de cœur qui ne cessent d’accélérer jusqu’au final en apothéose. Un autre de nos coups de cœur !
« Mannequin Love » feat. The Flints
Avec cette septième piste, le tandem invite le duo britannique The Flints. On est sur une production plus « classique » de part de Justice. Une collaboration qui a tous les ingrédients pour devenir un single !
« Moonlight Rendez-Vous »
À partir de ce titre, Gaspard Augé et Xavier de Rosnay prenne un nouveau chemin, éloigné du disco-pop pas mal présent sur les précédents tout en emprunté beaucoup au cinéma à nouveau. Ici, on aime la présence du saxo qui emmène l’auditeur dans des pérégrinations jazzy.
« Explorer » feat Connan Mockasin
Le titre de cette piste aurait pu être celui de l’album. Ici, on repart dans un morceau qui pourrait accompagner la bande-originale d’un film. L’ambiance sombre et énigmatique d’« Explorer » est renforcée par les interventions vocales de Connan Mockasin.
« Muscle memory »
Un électrocardiogramme et tout s’emballe. On a beaucoup aimé l’ajout de l’orgue qui rajoute de la solennité à l’ensemble. La complexité de « Muscle memory » en fait l’un des morceaux les plus intéressants à analyser tant il y a d’éléments différents qui parviennent à nos oreilles.
« Harpy Dream »
Transition parfaite pour revenir sur le dancefloor et annoncer le tube en puissance d’Hyperdrama…
« Saturnine » feat Miguel
Notre coup de cœur de l’album, c’est incontestable ! Allier les talents de production du duo et les performances vocales de Miguel font de « Saturnine » un titre qui pourrait rejoindre « D.A.N.C.E. » et les plus gros succès de Justice. On a complétement craqué pour la voix de Miguel !
« The End » feat Thundercat
Clôture d’un album détonnant, « The End » est peut-être un peu en deçà de ce que l’on pourrait attendre de l’ultime piste. On a été frappés par le pont interprété par le producteur de soul-jazz-hip-hop américain durant lequel on l’entend chanter « There’s no coming back »…
Hyperdrama
par Justice