Tremblez carcasses ! Lordi et son freakshow s’installent dans ta ville le temps d’un soir pour un show qui restera dans les esgourdes ! Billet pour le bal des horreurs à l’occasion de la sortie de leur nouvel album : « Screem Writers Guild ».
LORD OF THE I
Comment les présenter pour les âmes perdues qui pensent que Lordi rime avec Eurovision… Disons en premier lieu qu’à l’époque où on brûlait les sorcières, ils auraient fini en cochon rôti depuis belle lurette !
Lordi, c’est un concept qui nous vient de Finlande et qui fait depuis maintenant 30 ans, un tabac. Initié par Tomi Petteri Putaansuu aka Mr Lordi, ce groupe a atteint le score honorable de sa 18e sortie d’album avec « Screem Writers Guild« . Costume de monstres étoffés au fil des ans, c’est ainsi que la monster team a choqué à l’Eurovisionen 2006. Coup de projecteur incroyable car à la surprise générale et notamment de notre Michel Drucker national (bien méprisant ce jour-là) la Finlande remporte la compétition avec la note maximale de la part de l’Allemagne. Un inédit dans l’histoire de l’évènement !
Mais loin de se résumer à cela, au risque d’agacer Tomi Petteri et son bestiaire, Lordi, c’est avant tout un groupe de heavy metal complètement barré à l’humour décalé et des jeux de mots à foison. Connu principalement pour leur album « The Arokalypse » et son titre mythique « Hard Rock Hallelujah« , c’est également « Hug You Hardcore » ou des prouesses techniques comme la sortie rapprochée de 7 albums issues d’une collection « Lordiversity« , sorte de pamphlet alternatif de ce qu’aurait pu être le groupe à l’ère de Stranger Things.
Lordi, c’est également une rupture récente avec le départ d’un des membres fondateurs : Amen. Tel une rupture amoureuse qui a manqué de susciter une syncope chez les puristes, le groupe maintient son cap de bande de possédés et nous présente son dernier né : « Screem Writers Guild« .
I WANT TO HEAR YOU HARDCORE
« Screem Writers Guild » comme on peut s’y attendre, c’est un énième jeu de mot. Tiré d’un ancien groupe de scénaristes hollywoodiens aujourd’hui caduques, l’album se veut comme un panaché de tous les univers du cinéma horrifiques. L’introduction nous plonge directement dans cette ambiance 80’s presque nanardesque avec sa scie musicale et ses chauves-souris. Accrochez vos ceintures, le train fantôme est parti !
Sur « Nosferuiz Horror Show », un conteur à voix caractéristique vient nous annoncer 12 histoires d’horreurs. Zombies avec « Dead Again Jayne », Robots (« Inhumanoid »), loup-garous (« Lycantropical Island »), Dracula avec « Nosferuiz Horror Show », « Vampyro Fang Club », « In the Castle of Dracoolove », et même Lucifer en personne s’invitent à la fête. Sur un fond de musique électronique 100% rétro, Lordi nous rappele aux bons souvenirs des classiques d’horreur de cette époque.
La surprise, c’est avec « The Pride » et le chant clair de Mr Lordi dont tout le monde parle mais qui fait quand malgré tout son petit effet ! Une belle balade qui vient briser le rythme effréné du rollercoaster infernal sur lequel le groupe s’élance en looping sans retenue. On dirait presque qu’un groupe de vieille country est venu hacker l’album ! Le freakshow humain éveille également la curiosité avec « In the Castle of Dracoolove » et son piano à presque un gout de « Guns N’ Roses » à ses heures perdues
Hormis cette mi-temps, l’album est bourré de riffs lourds, à la voix grailloneuse et à l’électro quitchy. La plupart des titres restent bien dans la tête comme « Unliving Picture Show« , « Thing in the cage« , « Lucifer Prime Evil« . Plusieurs textes sont consacrés au démon qui sommeille en nous et sur l’absence d’acceptation de soi selon Mr Lordi. De quoi se remettre en question malgré le côté apparemment ludique de l’album. La dernière piste « End Credit » renvoie d’ailleurs à la peur de la mort et mime l’enterrement du chanteur lui-même.
Les puristes auront à dire à propos de cet album mais la vérité, c’est que Lordi exploite un filon intéressant et qui fonctionne. Plusieurs titres sont de très bonne qualité et s’écoute sans modération. Le côté rétro voir un peu nostalgique des premières maquettes est assez cocasse même si c’est par ce biais que les détraqueurs attaqueront. Moins métal, plus heavy, « Screem Writers Guild » est tout de même une réussite que l’on vous invite à découvrir avec plaisir.
TITRES DE L’ALBUM
1. Dead Again Jayne
2. SCG XVIII: Nosferuiz Horrow Show
3. Unliving Picture Show
4. Inhumanoid
5. Thing in the Cage
6. Vampyro Fang Club
7. The Bride
8. Lucyfer Prime Evil
9. Scarecrow
10. Lycantropical Island
11. In the Castle of Dracoolove
12. The SCG Awards
13. Heavengeance
14. End Credits
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