Saviors
par Green Day
Green Day présente son nouvel album Saviors. Le groupe de punk rock californien en est déjà à son quatorzième album, en comptant le triple ¡Uno!,¡Dos!, ¡Tré!. Depuis ce triple album, le groupe est très régulier à nous proposer un album tous les quatre ans. Voici le nouveau cru.
L’album s’ouvre sur le premier single The American Dream is Killing Me qui annonce la couleur. Green Day est toujours féru de riffs très accrocheurs et de paroles tapant dans le mille. Les quatre premiers singles font d’ailleurs partie des cinq premiers morceaux, et méritent d’être mis en valeur. Look Ma, No Brains ! sonne typiquement comme du Green Day et rien que le titre de One Eyed Bastard ressemble à du Green Day. Bobby Sox est le seul inédit dans ce début d’album et plutôt sur un thème d’une autre mesure. Nous sommes ici dans l’univers plus adolescent des amourettes.
La suite de Saviors n’est pas sans reste en énergie, 1981 en est rempli d’entrée. Le court morceau de deux minutes n’a de toute manière pas de temps à perdre. Nous retrouverons plus tard Livin in the ’20s » de l’exacte même durée, et tout aussi énergique. Le chanteur Billie Joe Armstrong va jusqu’à y crier les dernières paroles.
Le rythme redescend avec le sympathique Goodnight Adeline. Coma City remonte en énergie, mais le sujet n’est pas des plus joyeux. Le titre parle de lui même et le morceau est une triste représentation de la société actuelle.
Corvette Summer sonne comme un classique rock très old-school. C’est à la fois surprenant et très plaisant. Le morceau Suzie Chapstick, prenant la suite, s’apparente à une balade un peu rythmée. On revient sur des sonorités de Green Day pur jus avec Strange Days Are Here to Stay, et une société toujours un peu plus pointée du doigt.
Le morceau se termine avec les deux vraies balades de l’album Father to a Son et Fancy Sauce. La première est une ode aux enfants quand la seconde est peu plus défaitiste. Notons au milieu de ces deux-là le morceau éponyme Saviors. Le morceau nonchalant ne s’éloigne pas tellement de l’ambiance feutrée des balades l’entourant.
Quatorzième album pour les américains de Green Day et le millésime est bon. Le précédent Father of All Motherfuckers avait été plutôt décrié, notamment après un très bon Revolution Radio. Cependant avec Saviors les détracteurs devraient être moins nombreux. Le groupe propose un rock aux sonorités comme on les aime et les attend. Nous ne dirons pas qu’il s’agit de leur meilleur opus, mais il a un gros potentiel et devrait faire vibrer les foules en live. Si vous avez d’ailleurs raté leur intimiste concert surprise au Bataclan, ne les ratez pas à la Défense Arena le 18 juin 2024.
Tracklist :
- The American Dream is Killing Me
- Look Ma, No Brains !
- Bobby Sox
- One Eyed Bastard
- Dilemma
- 1981
- Goodnight Adeline
- Coma City
- Corvette Summer
- Suzie Chapstick
- Strange Days Are Here to Stay
- Livin in the ’20s »
- Father to a Son
- Saviors
- Fancy Sauce
Saviors
par Green Day