Divisions

par Starset

7.5
sur 10

Groupe conceptuel, Starset est depuis toujours très tourné vers la science-fiction, il soigne d’ailleurs ses visuels en ce sens. Le groupe s’est fait connaitre principalement grâce au single My Demons présent sur son premier album Transmissions. Le deuxième album, Vessels, trois ans plus tard, nous a permis de voir les américains en tête d’affiche sur notre territoire, dans la petite salle des Étoiles à Paris. C’est aujourd’hui avec un troisième album, intitulé Divisions, que le combo revient nous présenter ses nouvelles compositions.

L’intro A Brief History of The Future met immédiatement dans l’univers futuriste que Starset apprécie tant. La courte séquence contant une histoire à l’atmosphère post-apocalyptique donnera un bon rendu en ouverture de leurs concerts. 

Nous démarrons directement avec Manifest, premier single disponible à l’écoute. La chanson est énergique, les couplets étant plus doux pour dénoter avec les riffs des entêtants refrains de Dustin Bates

Echo rassemble les éléments caractéristiques de l’univers que  Starset cherche à nous faire entrevoir.  Une musique majoritairement rock mêlée à des sonorités électroniques. 

Le rythme ralenti légèrement sur Where The Skies End, les couplets laissant pleinement place à la captivante voix du chanteur. Cela étant encore plus marqué pendant Perfect Machine

Dans Telekinetic on repère aisément des parties où Dustin Bates utilise un micro plus saturé, à l’instar de plusieurs autres chansons de la discographie. Il a d’ailleurs pour habitude, en live, d’avoir toujours ses deux micros à portée de main. Cette chanson laisse également entendre quelques screams que son chanteur maîtrise plutôt bien. Talent plutôt bien travaillé sur ce Divisions.

Le titre Solstice surprend avec un rythme et une mélodie différents après Stratosphère et Faultline plus habituels. Mais c’est Trials qui attire l’attention, laissant bien entendre les violons que Starset utilise régulièrement. Les violons/violoncelles font partie intégrante des instruments (clairement distincts sur My Demons), ceux-ci étant présents réellement sur scène. 

Waking Up fait également la part belle aux violons, mais surtout à des percussions aux sonorités plus électroniques. Other Worlds Than These revient sur une formation instrumentale plus classique guitares/batterie 

L’album se termine sur le plus calme Diving Bell. Le morceau sonne comme une complainte, presque semblable à une balade, en restant dans les tons de Starset

Divisions, un nouvel album s’éloignant un peu en sonorité des deux précédents qui se ressemblaient plus. On retrouve malgré tout l’univers installé depuis ceux-ci. Les américains aiment à planter un décor pour raconter leur histoire, le visionnage des clips ne faisant que sublimer cette atmosphère.

Hâte de découvrir cet album en live, d’autant plus que le groupe a revu son habillage scénique depuis peu. Ne manquez pas le concert de Starset en février 2020 à Paris.

Album disponible depuis le 13 septembre 2019 chez Fearless Records.

Divisions

par Starset

7.5
sur 10

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