Steel Panther – On The Prowl, open (ni)bar(ds)

Après vous avoir rebattu les oreilles de la bassiste malheureusement recalée de Steel Panther, Lucie Sue, quoi de plus normal que de vous chroniquer le dernier album de ces vieilles carcasses ! « On The Prowl » ou à l’affut pour les plus Frenchies d’entre nous, promets une chose : drogue, sexe et rock n’ roll ! Enfile ton plus beau legging à paillettes, on est parti !

STEEL BAND-THER

Steel Panther, c’est le groupe de Glam Rock le moins sérieux du monde. Imagine les plus gros obsédés sexuels du pays qui décident de former un groupe : ça y est, le topo est fait ! Provocateurs, c’est leur deuxième prénom, Luxure le troisième. Formés en 1997 à Hollywood, les vieux renards renouvellent la recette depuis lors sans jamais se fatiguer ! Lors de leur dernier album, « Heavy Metal Rules« , Pozzo Live t’avait proposé une review. Rattrapage ->ici<-.

Depuis, ils renouvellent bonnant malant la recette. Steel Panther, c’est plus de 25 ans de langage outrancier directement sorti d’une paillarde étudiante sur fond de musique retro édulcoré de riffs de guitare rock vertigineux saupoudré de pailettes et d’un style plus que douteux. Des leggings criards à motifs tigré, des bandeaux sortis de « Gym tonic », des crinières dignes des années 80 : un style retro plus que douteux pour des textes qui le sont bien plus ! Steel Panther, ça imprègne la rétine et les oreilles que cela soit en bien en mal.

Si vous cherchez de la romance, passez votre chemin ! D’ailleurs, ils nous avaient bien fait marrer déjà en 2018, ->ici<-. « On The Prowl« , ça s’annonce barré bien comme d’habitude.

PANTHERES A L’AFFUT

L’album s’ouvre sur un style bien « old but good » sorti d’un riff de Scorpions des années 80. « Never too late » marque la base. Il y aura du cul ou « On The Prowl » ne sera pas. Lourdement inspiré de différents pontes du métal, ce nouvel album est plus proche d’un de ceux d’Ultra Vomit en version explicit qu’une création originale du groupe. Mais j’avoue que la non initiée que je suis à vraiment été ravie du résultat. Autant « Friends with Benefits » à l’air sorti d’un album de Status Quo ou de Suzie Quatro, autant « Instagram » fait penser à une balade de Scorpions, « Teleporter » à du Judas Priest et « Magical Vagina » à un groupe random d’emorock. Mais bon, c’est assez fun et le résultat est là.

Les premiers titres sont plutôt balancant, « On Your Instagram » et son style à la « Still Loving You » vient presque apporter un peu de calme et de chasteté dans ce monde débauche. En même temps avec des titres aussi pudiques que « Is My Dick Enough » ou « Magical Vagina« , on ne s’attendait pas non plus à du Brel dans le texte. Au programme des réjouissances, du texte profond sur les problèmes de la vie quotidienne bien génantes de « Teleporter« , des soucis de tailles sur « Is my dick enough« , suivi de leur contraire dans « All and more », l’extrême opposé.

Bon, on regrette tout de même une fin d’album un peu oubliable mais les deux trois titres principaux que sont « Never too late« , « Friends with benefits » et « 1987 » !

 

Et puis le petit clin d’oeil à Lucie Sue dans « Never Too Late« , bien fun !

 

TITRES DE L’ALBUM

1. Never Too Late   
2. Friends with Benefits
3. On Your Instagram
4. Put My Money Where Your Mouth Is
5. 1987
6. Teleporter
7. Magical Vagina
8. All That And More
9. One Pump Chump
10. Pornstar
11. Ain't Dead Yet
12. Sleeping on The Rollaway

UN DERNIER COUP POUR LA ROUTE

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