Heaven :x: Hell

par Sum 41

9.5
sur 10

Sum 41 vient de sortir Heaven :x: Hell, présenté comme le tout dernier album du groupe. En effet les canadiens ont annoncé tirer leur révérence après la sortie de cet album et toute une tournée mondiale à la suite.

Ce neuvième album studio démarre par le dernier et le premier des trois singles publiés en amont. Waiting on a Twist of Fate et Landmines ouvre cette partie « Heaven » avec fougue. Le punk-rock de Sum 41 n’a rien perdu avec les années.

I Can’t Wait et Time Won’t Wait font tous deux écho au temps qui passe. Cela est fait avec énergie pour le premier et de manière un peu plus mélancolique pour le deuxième.
On reprend avec énergie sur Futur Primitive. Le morceau qui fait un peu penser à All I Want des Offspring mériterait grandement d’être exploité en concert. Puis Dopamine retourne sur le côté très mélancolique et envoutant malgré le sujet peu joyeux du morceau.

Cette première moitié de Heaven :x: Hell est assurément entrainante à souhait. Not Quite Myself ou encore Johnny Libertine nous donne avec précision ce qu’on attendait d’un album de Sum 41. Celui-ci ne serait pas complet sans une émouvante balade. Et c’est Radio Silence qui remplit parfaitement ce rôle.

La partie « Hell » de l’album démarre par l’introduction Preparasi a Salire. Puis vient le single Rise Up, qui fait plaisir à retrouver en deuxième moitié d’album. Celle-ci ne faiblit pas, avec la même alternance d’intensité entre les morceaux. Le rapide morceau Stranger in These Times poursuit de nous rappeler les inspirations des ainés du groupe comme Offspring.

Relevons la pépite Over The Edge qu’il est grisant de trouver si avancé dans l’album. Preuve qu’un album mérite toujours d’être écouté en intégralité malgré les habitudes changeantes sur la consommation de la musique.
La suite n’est pas sans reste non plus. House Of Liars ou You Wanted War nous tiennent toujours en haleine.

C’est ensuite une étonnante mais agréable reprise que nous trouvons sur Heaven :x: Hell. Le morceau Paint It Black des Rolling Stones est respectueusement repris de façon un peu plus rapide et électrique.
On approche de la fin de l’opus, mais It’s All Me nous propose le chant le plus agressif de Deryck Whibley depuis le début. Le court morceau (2min18) est d’une précision chirurgicale. A l’instar de la première partie on termine celle-ci en mélancolie. Mais loin de la lente balade, How The End Begins est incroyablement chargé en puissance et en émotions. Le titre est brillamment travaillé et nous laisse sur une sensation très intense.

Si cela doit être définitivement le dernier album de Sum 41 il n’y aura aucun regret. Heaven :x: Hell est un incroyable condensé de tout ce que le groupe canadien est capable de faire. Il est assez long, c’est une espèce de concept double album en un seul, mais il y a finalement très peu de longueur. Le groupe s’est surpassé pour proposer un matériel digne de ce nom sur ce dernier tour de manège et partir au sommet. Ne nous attristons pas sur le temps qui passe, profitons intégralement de ce superbe opus et des dernières prestations live du groupe à venir pour ne rien regretter.

Tracklist :

Heaven
1. Waiting on a Twist of Fate
2. Landmines
3. I Can’t Wait
4. Time Won’t Wait
5. Future Primitive
6. Dopamine
7. Not Quite Myself
8. Bad Mistake
9. Johnny Libertine
10. Radio Silence

Hell
1. Preparasi a Salire
2. Rise Up
3. Stranger in These Times
4. I Don’t Need Anyone
5. Over the Edge
6. House of Liars
7. You Wanted War
8. Paint It Black (The Rolling Stones cover)
9. It’s All Me
10. How the End Begins

Heaven :x: Hell est disponible depuis le vendredi 29 mars chez BMG

Heaven :x: Hell

par Sum 41

9.5
sur 10

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