Wolfheart – King Of The North : beauté glaciale

Les Finlandais de Wolfheart sont de retour avec King Of The North. Amoureux de Death Melo, soyez au rendez vous ! Sorti le 16 Septembre chez Napalm Records. Il a la lourde tâche de succéder au brillant Wolves Of Karelia (certes il y a eu un EP entre temps).

 

Wolfheart est le bébé de Tuomas Saukkonen, né en 2013 comme un projet solo, avant qu’il soit rejoint un an plus tard, par Lauri Silvonen à la basse et Joonas Kauppinen à la batterie. Puis en 2020, Vagelis Karzis remplacera Mika Lammassaari à la guitare lead pour Wolves of Karelia.

King Of The North

Histoire de planter le décor, cet album se place dans un contexte mythologique. En effet, chaque chanson est dédiée à une histoire différente de la mythologie Finlandaise.

L’ouverture se fait, comme souvent avec Wolfheart, sur de la douceur glaciale. Skyforger nous permet de profiter de la maturité du son du groupe. Surprise, la voix claire de Vagelis Karzis vient apporter un nouvel élément au son du combo. Cela apporte de la douceur à l’ensemble, c’est inhabituel mais apprécié.

Puis Ancestor met en vedette Jesse Leach, frontman de Killswitch Engage. Un  hymne puissant et toujours aussi glacial, au son écrasant de puissance, toujours aussi mélodique et cinématographique. Comme je l’avais dit pour Wolves Of Karelia, la musique de Wolfheart est « cinématographique ».

Knell est un morceau moins death, presque power par certains aspects. Assez symphonique aussi par moment. Desolated Land apporte quant à lui sa touche groovy, sur un tempo énorme et virtuose. The King nous compte une histoire de dieu des forêts, dans un registre plus power folk, mais structurellement toujours teinté de Death Mélo.

Les Finlandais nous matraquent la nuque avec un son toujours aussi puissant, mais envoie notre imaginaire dans un monde enneigé, beau, violent, ou la survie de l’homme tient dans son courage et sa bravoure. Cold Flame nous offre une prestation de Karl Sanders ( Nile). Encore un morceau rapide et puissant, dont les riffs sont froid comme l’hiver.

Wolfheart poursuit son travail sur Headstone et Fires Of The Fallen, avec un groove sur le premier et une rapidité sur le second. On reste dans le thème. Et on se prépare au final.

Eternal Slumber, pièce visuelle d’outro, au démarrage lent et poétique, au piano, envoûtante, puis plus punchy, une croissance progressive, parfaite conclusion d’un album qui constitue une juste évolution à l’excellent Wolves Of Karelia. Pari réussi pour Wolfheart.

Le groupe vient s’ajouter au panthéon des grands du Death Mélodique, dans le sillage de Omnium Gatherum ou Insomnium dont ils partagent de nombreux éléments de style. Hâte de les voir sur scène. Ils sont en tournée en Europe actuellement en support de Moonspell, en compagnie d’ Insomnium et Borknagar. Lien pour la billetterie en dessous.  Le 3 Octobre à Paris, le 4 à Lyon.

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